Projet porté par Cheikh Sow, Africano Projeto est constitué de musiciens installés à Bordeaux, dont les racines plongent en Afrique et dans les Caraïbes. Musiciens professionnels aguerris aux histoires riches, ces esprits heureux interprètent un répertoire des années 60 à 80 avec des arrangements originaux inédits. Leurs multiples improvisations sont une véritable porte ouverte vers le voyage, géographique, comme artistique et culturel. Du Cameroun à Cuba en passant par le Congo ou la Guadeloupe, l’acoustique de leur son offre une écoute dynamique et dansante à tous les publics. Leurs créations ne sont jamais les mêmes d’un spectacle à l’autre. Une musique spontanée, un univers festif, une expérience originale et chaleureuse, à découvrir.

Fête
BAL POUSSIÈRE
Afrocubano projeto & Xawaré

Le collectif Afrocubano Projeto et le groupe Xawaré proposent un bal poussière aux rythmes afro-cubains en inauguration du festival ! Fondé par Cheikh Sow, le collectif afrocubano Projeto est constitué de musiciens dont les racines plongent en afrique et dans les caraïbes. Leur musique festive et chaleureuse est une invitation au voyage. Les musiciens du spectacle Xawaré nous emmènent quant à eux dans une ballade dans le Sénégal populaire traditionnel et spirituel.

©Pierre Planchenault

En savoir +++ :

Spectacle

RETOUR A ITHAQUE
Un spectacle de Rachid Akbal

EMPREINTE
Rachid Akbal et Laetitia Vassal
auprès des anciens combattants de la résidence Mohamed Mechti

Originaires du Maroc, de l’Algérie ou du Sénégal, les anciens combattants migrants ont combattu en Indochine pour la France et depuis, se sont installés à Bordeaux. Leur situation sociale et leur histoire sont méconnues des habitants de Saint-­Michel, leurs voisins, tout comme la situation des anciens combattants migrants est méconnue de la plupart des Français.

Empreinte est un projet de livre (sous forme de roman graphique) qui vise à mettre en récit les paroles peu entendues de ces anciens combattants, à accompagner différemment leur quotidien, à témoigner de la guerre auprès des générations futures, à fabriquer un objet de transmission qu’ils pourront partager avec fierté avec leurs proches et familles.

Les entretiens avec les anciens combattants  sont suivis par une illustratrice, Laetitia Vassal, à qui Chahuts passe commande afin de laisser une empreinte ici et maintenant, de croquer les instants de vie de ces anciens combattants, leur vie dans le quartier Saint-­Michel et leurs souvenirs. Le recours au dessin nous a semblé pertinent pour retranscrire l’envergure de ces hommes et pour retranscrire aux côtés de leurs visages et de leurs attitudes, leur mémoire.

Ce livre, témoin permanent et intemporel, est notre monument aux oubliés de l’Histoire de France

En partenariat avec Aquitanis, avec le soutien de la Région Nouvelle Aquitaine, la Fondation de France, l’Archipel des utopies

EN SAVOIR ++ :

Illustrations : Laetitia Vassal

Restitution dans le cadre de la Fabrique Parler l’invisible
AVEC TES YEUX
Laetitia Andrieu et Loïc Lachaize

Laetitia Andrieu emmène les personnes à questionner ce qui les rassemble en partant de l’intime, ce qui ne se voit pas mais qui se partage ; notre rapport intime avec les notions de visible et d’invisible. Il s’agit de partager nos rapports au monde, ce monde que nous partageons tous différemment, d’en creuser nos visibilités cachées. Se raconter, se partager, pour aller vers ce que l’on ne voit pas, et plus encore ce que l’on ne voit plus.

Deux personnes mal et non-voyantes, exprimant de l’intérêt pour le projet de création collective, se joignent au groupe, permettant de nourrir les échanges d’expériences plurielles et partager ainsi différentes façons de “perce-voir”. Le groupe s’est ainsi enrichi grâce au lien avec l’UNADEV Bordeaux, voisine de la MDS, offrant une ouverture propice à fédérer structures et les habitants du quartier.

Qu’est ce que je vois quand je ferme les yeux ? Est ce que ma façon de regarder parfois, m’empêche de voir réellement ? Qu’est ce qui m’apparaît de l’autre et suis-je sûr.e de tout voir ? Qu’est ce que je donne à voir de moi ?

Autant de questions que l’artiste aborde à partir de la parole et à travers des mises en situation et disponibilités sensorielles, perceptives. Une forme sonore, composite, alimentée en temps réel par les participants sera présentée au local de la compagnie du Chien dans les dents dans une configuration intimiste.

Partenaires : la Maison des Solidarités (MDS) ; le TnBA (Théâtre national de Bordeaux Aquitaine) ; L’UNADEV (Union nationale des aveugles et déficients visuels) ; L’IDDAC ; Le Conseil Général ; et la collaboration de la compagnie Du chien dans les dents pour la mise à disposition de leur local.

EN SAVOIR ++ :

Concert
ANGELA
Laurène Pierre Magnani, Monsieur Gadou, Black Andaluz

Suite à la lecture du livre d’Angela Davis, Blues et Féminisme Noir dans lequel l’auteur explore l’œuvre de deux blueswoman quelque peu oubliées : Gertrude «ma» Rainey (1886- 1939) et Bessie Smith (1894-1937). La Première incarne le blues traditionnel, la seconde le blues classique.
Dévalorisées par les spécialistes du blues et du jazz – qui sont en général des hommes blancs – l’œuvre de ces chanteuses porte un message spécifique : elle affirme la place et les revendications d’autonomie des femmes noires américaines.

Les musiciens ont enregistré dans une chambre d’hôtel, les textes traduits dans cet ouvrage, ils
abordent les thèmes que la chercheuse Daphne Duval Harrison énumère dans l’index de son livre «Black Pearls» Alcool ; amour ; autres femmes ; conseils aux autres femmes ; départ; dépression et désillusion ; dilemme de rester avec un homme ou de rejoindre sa famille ; érotisme ; enfer ; hommes; homosexualité ; infidélité ; injustice; lassitude ; maladies et souffrances ; maltraitance ; meurtre ; pauvreté ; perte de poids ; perte d’un amant ; prison et peine de prison ; promiscuité ; rupture ou échec des histoires d’amour ; sexe, suicide ; surnaturel, trahison ou abandon ; trains ; tristesse ; voyages ; vengeance.
Ils improvisent pendant 56 minutes une musique électrique, dense, chargée afin de faire pousser l’un de ces thèmes à la surface, au hasard…

EN SAVOIR ++ :

Anna Legrand fait partie des membres fondateurs du parti Collectif où elle peut faire des grands-écarts sur scène comme dans les tableurs excel. Chercheuse, contorsionniste, administratrice ou monteuse de chapiteau, au final c’est toujours le même métier : rendre réels les trucs imaginés. Durant ses études d’analyse des médias & études théâtrales, elle choisit d’utiliser ses expériences des différents postes dans les arts vivants pour les analyser les pratiques d’un point de vue autant sociologique qu’esthétique.

Anne-Cécile Paredes
Anne-Cécile Paredes réalise des photographies entre fiction et réalité, l’un éclairant l’autre. Elle va à la rencontre des habitants des villes, souvent celles et ceux qui habitent en marge, à la frontière mais qui n’en constituent pas moins le mouvement, parfois l’âme. La photographe créé des dispositifs pour voir et entendre, parfois même pour goûter, pour aller à leur rencontre, construire une mémoire, conserver des traces. Elle dit aimer à penser qu’elle participe à faire parvenir les signes des cultures qui constituent notre monde globalisé et ses histoires. Du récit individuel au récit collectif la question de la traduction et de sa transmission est coeur de ma pratique, l’oeil de ma rivale se glisse dans toutes ces problématiques.

Ariane Pawin est conteuse et comédienne. Elle se forme au jeu à l’ENSATT et à la Comédie Française, puis au conte auprès, entre autres, d’Abbi Patrix et Muriel Bloch.

Simplement par sa parole, sa présence, ses silences et son implication corporelle, elle plonge le spectateur au cœur des sensations de ses personnages. Elle crée une parole émotionnelle qui touche à l’intime, en gardant toujours la gourmandise des mots et la jubilation des images. Elle cherche la langue propre à chaque histoire : elle adore basculer brusquement d’une évocation poétique tout en délicatesse à la truculence d’une langue loufoque pleine d’humour.

Crédit photo : Alexis Naline

Spectacle
NOIR
Ensemble UN

Noir est un texte issu du livre de Christophe Tarkos « Le Signe = ». Flore Audebeau et David Chiesa inventent un dispositif avec deux vidéoprojecteurs, deux stroboscopes, une machine à fumée, six haut-parleurs et une lumière à très faible intensité. Durant une quarantaine de minutes, le spectateur voyage dans la matière noire dense, dans une nappe électroacoustique ou se mêlent une contrebasse jouée en direct combinée à des actions. Le dispositif vidéo est librement inspiré du « extended cinema » d’Anthony McCall et notamment d’une oeuvre notoire de son répertoire « A line describing a cone ».

Une proposition en coréalisation avec Einstien on the beach

EN SAVOIR ++ :

Aurélie ARMELLINI est médiatrice culturelle : théâtre, enfance et philosophie.

BAL LITTERAIRE
proposé par Chahuts et le TnBA, en complicité avec Pauline Sales

Cinq auteurs se réunissent au matin autour d’un litre de café, d’un stock de leurs tubes préférés et de chansons populaires. Ils composent ensemble une liste de dix morceaux à faire danser les morts, et élaborent une fable commune qui prend corps dans le lieu, la ville, l’humeur ou l’événement du jour. Ils se répartissent les dix épisodes de l’histoire et vont dormir, rêver peut-être… Le lendemain, dès l’aube, ils écrivent. Contrainte d’écriture : chaque épisode doit se terminer par le titre du morceau qui suit. Le soir, les spectateurs sont en piste. Les auteurs, sous les sunlights, livrent à plusieurs voix cette histoire unique, écrite à dix mains en 24 heures chrono. Les spectateurs-danseurs sont invités à écouter sagement chaque texte et à danser follement sur chaque morceau – et pas le contraire ! Depuis leur naissance à la Comédie de Reims, les Bals Littéraires ont essaimé partout en France, du Théâtre de la Ville à Paris au Théâtre du Préau à Vire, en passant par Londres, Berlin, San Francisco, Rome, Madrid, Genève… et aujourd’hui à Bordeaux !

Le Bal Littéraire est un des concepts de La Coopérative d’Écriture, groupe d’écrivains de théâtre réunis en 2005 à l’initiative de Fabrice Melquiot.

Performance
MAUVAIS SUCRE
Association Origami

Mauvais Sucre n’est pas un spectacle figé. Mauvais Sucre n’est pas une chorégraphie reproductible. Mauvais Sucre est une possibilité chorégraphique, un dispositif transmissible imaginé en 2014 par le chorégraphe Gilles Baron, en partenariat avec le Cuvier-Centre de Développement Chorégraphique de la Nouvelle-Aquitaine pour les enseignants de maternelle et de cours préparatoire désireux d’animer des ateliers chorégraphiques avec leurs élèves.
Après un format référent, réalisé avec quatre classes pilotes de cours préparatoire de la Ville d’Artigues-près-Bordeaux et présenté en février 2015 dans le cadre du festival jeune public Pouce !, Gilles Baron propose que d’autres enseignants s’emparent de cette matière chorégraphique, en leur livrant ses outils et ses pistes d’exploration, un cadre dramaturgique et des principes chorégraphiques prédéfinis. Ces ateliers sont à traverser une fois par les enseignants avec l’accompagnement du chorégraphe. Ils peuvent, par la suite, les mener en s’appuyant sur la boîte à outils dans laquelle ils puisent les éléments qui leur conviennent le mieux, pour guider et partager avec leurs élèves, une interprétation de ce Mauvais Sucre.

Partenaires : Ecoles du Pressensé et Henri IV, Caisse des dépôts, DRAC Nouvelle Aquitaine

EN SAVOIR ++ :

Hip hop
BATTLE
Teddy et Momo

Les meilleurs danseurs de Bordeaux, de France ou d’ailleurs, s’affrontent en 2 contre 2, place Saint-Michel, sur le désormais célèbre damier noir et blanc. Une fête du hip hop devenue incontournable pour clore ce festival en freestyle, et tous plus vivants que jamais !

Spectacle / Création
MUSIQUE À POIL
Yan Beigbeder & Vincent Portal

Dans un espace un peu confiné (comme un nid dans un buisson) est installé un petit salon à l’allure vintage où platines vinyles et casques à mise en plis se côtoient. Trois hommes jonglent avec des sons, des mots et des gestes qui se mêlent et forment un tissage sonore émerge quelquefois une coiffure ordinaire ou iconique une histoire individuelle ou collective révélatrice d’identité.

Restitution dans le cadre de la Fabrique Parler l’invisible

AILLEURS COMMENCE ICI
Jean Emmanuel Belot et le Rahmi et les collégiens de la SEGPA Cheverus

Habitants du quartier St-Michel, lieu de vie teinté d’histoires migratoires, les élèves de 6ème et 5ème de la Segpa participent en partenariat avec le Rahmi à des ateliers qui les amènent à réfléchir à la question des origines, de la nationalité, de l’identité. Questionner l’autre pour mieux se comprendre soi même. D’où je viens et comment je me raconte ?

Ils sont ainsi formés à la technique de l’entretien et abordent, à travers l’utilisation d’outils numériques, une cartographie des origines composant une réelle partition du mouvement. Ce sont leurs parents et grands-parents qu’ils interrogent. Avec un protocole qui favorise ainsi le lien familial – lien générationnel parfois distendu – les adolescents deviennent parties prenantes de ce récit géographique retranscrit sur une carte du monde.

À partir du récit géographique, les élèves fabriquent en atelier avec Jean-Emmanuel Belot un récit chorégraphique prenant pour appui le planisphère apporté par le chorégraphe. Un tapis de pratique, espace de jeu, utilisant la danse pour se raconter ici autrement. La matière récoltée (images, textes, objets, extraits d’entretien, enregistrements sonores) vient compléter le travail du corps, donner vie et enrichir les tableaux imaginés. L’œuvre présentée est ici un récit multiple et composite que chacun pourra conserver au delà du projet.

Partenaires : L’antenne SEGPA du Collège Cheverus, le RAHMI – Réseau des acteurs de l’histoire et de la mémoire de l’immigration, la DRAC, le Conseil Général, l’IDDAC, et la collaboration du centre d’animation St-Michel et de l’OARA pour la mise à disposition des espaces de la MECA.

EN SAVOIR ++ + :

Atelier pain
FOUR À PAIN
Elsa Bernot

Nicolas Bonneau – Conférence citoyenne + Ali 74, Le combat du siècle

Nicolas Bonneau développe au sein de la compagnie La Volige l’art du conteur dans une recherche résolument contemporaine et théâtrale. Les sujets abordés résonnent dans la sphère politique, sociale ou humaine. Son travail est ancré dans le collectage et s’apparente à un théâtre/récit documentaire. Il a acquis une reconnaissance nationale depuis la création Sortie d’Usine (2006). La Volige / Nicolas Bonneau est en compagnonnage régulier avec : Le Théâtre La Passerelle, Scène Nationale de Gap et des Alpes du Sud (05), Le Moulin du Roc, Scène Nationale de Niort (79) ou encore La Coupe d’Or à Rochefort (16). Sa prochaine création « Qui va garder les enfants » prévue en 2018 sera coproduite entre autres par La maison du Conte, Chevilly-Larue (94), le Théâtre La Passerelle – Scène Nationale de Gap et des Alpes du Sud (05), Le Moulin du Roc – Scène Nationale de Niort (79), la Scène Conventionnée de Noyon et le Théâtre de Belleville (Paris).

En dialogue avec la série de fresques « Les Effets du bon et du mauvais gouvernement », véritable propagande politique
par les images, peinte par Ambrogio Lorenzetti en 1338 à la demande du gouvernement communal de Sienne, Gaëlle Bourges (chorégraphe) et Jeanne Lazarus (sociologue) passeront au crible les morales de l’argent que les candidats mettent en avant dans leur discours de campagne en vue des élections présidentielles. Gaëlle Bourges continue ainsi son travail de mise à la question des représentations à l’aune des images anciennes (dans la fresque de Lorenzetti, le thème de la redistribution des richesses et du bien commun) en rencontrant ici la recherche de Jeanne Lazarus sur l’argent et les banques.

Le travail de GAËLLE BOURGES témoigne d’une inclination prononcée pour les références à l’histoire de l’art, et d’un rapport critique à l’histoire des représentations : elle signe, entre autres, le triptyque Vider Vénus (une digression sur les nus féminins dans la peinture occidentale), A mon seul désir (sur la figure de la virginité dans la tapisserie de La Dame à la licorne), et Lascaux (sur la découverte de la grotte éponyme). Elle travaille actuellement sur une nouvelle pièce, Conjurer la peur, d’après la série de fresques « Les Effets du bon et du mauvais gouvernement », peinte par Ambrogio Lorenzetti dans le palais public de Sienne.

JEANNE LAZARUS est chercheuse au CNRS, membre du centre de sociologie des organisations à Sciences Po.
Elle est l’auteure de L’Epreuve de l’argent, banques, banquiers, clients (Calmann-Levy, 2012), dans lequel elle décrit les relations entre les banques et leurs clients, et les usages nouveaux de l’argent produits par le développement du crédit ou l’utilisation des cartes bancaires.
Ses recherches actuelles sur les politiques françaises « d’inclusion bancaire » et de surendettement s’intéressent aux transformations de la société française, et en particulier l’effritement d la classe moyenne.

Bruno Lahontâa est plasticien, scénographe et performer. En collaboration avec Laurence de la Fuente, il a publié Les performances éthologiques de Font aux éditions de l’Attente, et collaboré avec elle pour la revue Espace(s) et la revue numérique du collectif  D-Fictions.
Depuis 2015, avec la cie Pension de Famille, il a participé en tant que dessinateur au projet chambres à dessins/chambres d’écriture, ainsi qu’à Espaces hospitaliers, en collaboration avec le CHU de Bordeaux.
Il a également signé la scénographie de nombreux spectacles de Pension de Famille.

Performance
LE LOUVRE SANS LE LOUVRE
Une visite guidée du Louvre sans le Louvre
Alex Cecchetti

Une visite guidée du Louvre sans le Louvre. En employant des techniques propres à la rhétorique, à la danse et avec la collaboration du publique, les chefs-d’oeuvre de la collection du Louvre sont convoqués du domaine de l’invisible et dessinés virtuellement dans l’espace par Alex Cecchetti. Apparaissentt également les salles et les couloirs du Louvre avec quelques hermaphrodites et une rivière souterraine, qui n’existe pas encore, mais qui ramène aux magnifiques jardins suspendus de Babylone.

En partenariat avec le Marché des Douves

EN SAVOIR ++ :

Spectacle
JE ME SUIS RÉFUGIÉE LÀ, LÀ, LÀ
Margo Chou

Margo Chou nous invite à table et crée une intimité collective. Il y a de quoi boire et manger, de la musique découverte ici ou là. Avec elle, des mots, des livres, des photos. Elle évoque en fragments réalistes ou surréalistes les refuges physiques et mentaux de l’individu. A travers ses rencontres, sur les trottoirs ou dans des espaces invisibles, elle raconte l’urgence d’habiter, des moments de fête et de flânerie, avec gris-gris, doudous….
Elle parle aussi bien des migrants, des Rroms que de sa mère ou du simple voisin sans jamais les nommer, partant de l’idée que tout peut arriver, à tout le monde, à tout moment. Petit à petit, le récit se déploie. Elle joue des registres. Les traitements de la langue diffèrent : du poème au moment de vie racontée, de la chronique subjective à l’allégorie, en passant par des moments de musique et de dégustation.

EN SAVOIR ++ :

Depuis plus de vingt ans, la Cie BOUGRELAS affine son regard tendre et amusé sur le monde en réalisant diverses formes de théâtre.
Au fil des ans, la démarche artistique de la compagnie s’est affirmée dans la volonté de proposer des spectacles accessibles à tous, parfois en salle et souvent en s’appropriant l’espace public, toujours avec la volonté de créer une relation de proximité avec le public.

Liste du répertoire de la Cie Bougrelas :

2016 : Ils étaient plusieurs fois, théâtre de rue
2015 : L’atelier de Jeanne, entresort familial
2012 : Encore 3 minutes, jeune public
2011 : Les Cantonniers, Théâtre de rue
2008 : Grand Restaurant
2007 : Fillharmonic Von Strasse, théâtre de rue
2006 : À moi la lune, jeune public
2004 : F.F.T.S., Fédération française de théâtre sportif, théâtre de rue
2003 : Un riche trois pauvres de Louis Calaferte
1999 : Rêves et paillettes, théâtre de rue et La farce de Maître Pathelin, jeune public
1998 : L’a aire de la rue de Lourcine d’Eugène Labiche
1997 : De page en pliages, jeune public
1996 : Qui joue à Macbett ?
1995 : Histoires ubuesques

La compagnie Gravitation existe depuis 1994. Elle s’est bâtie sur l’idée que la culture ne doit pas appartenir qu’à une poignée de spécialistes. Pour cette raison, nos spectacles ont rarement été conçu pour jouer dans des salles de théâtre, mais bien plutôt pour aller à la rencontre de publics les plus éloignés de la chose culturelle telle que nous la pratiquons. On sait, tout le monde le dit, mais nous on le fait.

Couple d’artistes fusionnel, Yvan Clédat et Coco Petitpierre se sont rencontrés en 1986. Sculpteurs, performers, metteurs en scène, ils interrogent tour à tour l’espace d’exposition et celui de la scène au travers d’une œuvre protéiforme et amusée, dans laquelle les corps des deux artistes sont régulièrement mis en jeu. Leurs œuvres sont indifféremment présentées dans des centres d’arts, des musées, des festivals ou des théâtres, en France et à l’étranger. En parallèle de leur activité artistique commune ils collaborent ensemble ou séparément, avec de nombreux metteurs en scène et chorégraphes.

Collectif OS’O – Marathon d’écriture

Installés à Bordeaux, Roxane Brumachon, Bess Davies, Mathieu Ehrhard, Baptiste Girard, Tom Linton ont créé le Collectif OS’O (On S’Organise) en 2011. Au sortir de l’éstba (école supérieure de théâtre de Bordeaux, Aquitaine), ces cinq comédiens ont eu envie de construire une aventure théâtrale collective. En janvier 2011 ils créent L’Assommoir, d’après Zola, au TnBA (Théâtre national de Bordeaux Aquitaine) avec le metteur en scène berlinois David Czesienski, rencontré lors d’un échange avec l’école de mise en scène Ersnt Busch de Berlin durant leur formation. Sa méthode de travail, qui met l’acteur au centre, et lui laisse une liberté d’improvisation et de proposition par rapport au texte et aux situations d’origines les a stimulés et profondément influencés.

En mars 2012 ils créent Débris au TnBA, première pièce de l’auteur anglais Dennis Kelly mise en scène par Baptiste Girard. La même année Roxane Brumachon, Bess Davies et Mathieu Ehrhard créent Il Faut Tuer Sammy d’Ahmed Madani, spectacle jeune public tout terrain qui a joué une centaine de fois dans les écoles, médiathèques et petites salles de théâtre de la région Aquitaine. Tom Linton écrit et joue Retenu, monologue d’un retenu du centre de rétention de Vincennes, s’adressant au juge des libertés.

En 2014, ils réinvitent David Czesienski à collaborer avec eux pour le spectacle Timon/Titus, créé en novembre 2014 au Champ de Foire de Saint-André-de-Cubzac. Spectacle lauréat du prix du jury et du prix du public du festival Impatience 2015, organisé par le Centquatre, le théâtre de la Colline, le théâtre du Rond-Point et Télérama. Ce spectacle pose la question : « Doit-on payer ses dettes ? » autour des deux pièces Timon d’Athènes et Titus Andronicus de Shakespeare ainsi que l’essai de l’anthropologue David Graeber, Dette, 5000 ans d’histoire (ed. Les liens qui libèrent).

Ils ont créé en octobre 2016 au Champ de Foire à Saint-André-de-Cubzac un spectacle jeune public tout terrain, en retrouvant l’auteur anglais Dennis Kelly et sa pièce Mon prof est un troll. Ils travaillent sur leur prochaine création en salle qu’ils ont décidé de monter avec le collectif d’auteurs et d’autrices Traverse, autour du thème de la piraterie pour janvier 2018.

Le compagnonnage que le Collectif poursuit depuis 3 ans avec le Champ de Foire de Saint-André-de-Cubzac (33) s’achève en juin 2017. Ils ont mené sur ce territoire de nombreux ateliers à destination de différents publics, ont créé et répété leurs spectacles et ont inventé différentes formes comme des visites de domaine viticole, une réalisation d’une Web Fiction avec des amateurs de la ville…

Le Collectif OS’O sera associé au Gallia théâtre de Saintes (17) et au Quartz, scène nationale de Brest (29) sur la période 2017-2020.

Enfin, le Collectif répond régulièrement à des commandes qui donnent lieu à des formes spectaculaires originales, tels que spectacles en appartements, visites guidées décalées, déambulations, conférences, dîner-spectacles, qu’ils regroupent sous le tout récent label “Rouletabille”.

Spectacle / Création
FAÇADE
Compagnie Bougrelas

Simon va être père. Pour canaliser sa peur et ses doutes, il retourne devant la maison de ses parents.
 Équipé d’un microphone, il se raconte à son futur enfant. Les mots vibrent, s’entrechoquent et prennent forme laissant apparaître le passé.

Avec Façade, Lionel Ienco finalise un diptyque qui a pour thème la transmission de mémoire.
La première partie, intitulée Ils étaient plusieurs fois, est une histoire racontée à travers le regard du parent, celui qui transmet.
Façade sera une histoire racontée à travers le regard de l’enfant, celui qui reçoit.
Plus précisément, Façade abordera au travers du thème de la transmission de mémoire, la question de la construction de l’identité, par le prisme de la transmission professionnelle familiale.

EN SAVOIR ++ :

L’art du récit est au coeur de la démarche de la compagnie Caracol. La conception des spectacles est le fruit de la collaboration entre Francine Vidal et des artistes venus de différents horizons (arts plastiques, musique, chant, architecture, danse). Puisant aux sources de la poésie, de la littérature orale, de collectages contemporains, la compagnie crée depuis une dizaine d’années des spectacles aux formats originaux, où la relation avec le public est déterminante.

Francine Vidal

Élevée dans une culture cosmopolite du voyage et de l’exil, Francine Vidal s’est très tôt intéressée au mouvement et à la seule chose que l’on peut toujours emporter avec soi, partout où l’on va, la parole.

Fascinée par l’usage des mots, du babil de l’enfant au double langage, du cri au chant, mais aussi de la langue au geste, elle explore la parole sous toutes ces formes, et la vertu extravagante des mots, celle de pouvoir façonner des mondes.

Dès 1995, et ses racontées dans le kiosque à musique du Parc des Buttes-Chaumont à Paris, elle donne à voir et à entendre des histoires d’antan, des extraits d’épopée, des affabulations, de la poésie, en compagnie d’artistes de cirque, plasticiens, musiciens ou danseurs.

Sa démarche se base aussi sur un partage ludique avec le public. Tout en développant son travail autour de l’acteur -conteur, elle poursuit son travail d’écriture (notamment publié aux Editions Didier Jeunesse : La grenouille à grande bouche, la souris qui cherchait un mari, la Tour de Babel).

Lecture
CE SILENCE ENTRE NOUS
Compagnie Veilleur®

Suite à une commande d’écriture de la compagnie Veilleur®, l’auteure roumaine Mihaela Michailov a écrit un texte sur la question de la maternité. Comment s’inscrire en tant que femme dans le cycle de la vie – être fille puis potentiellement mère ? Qu’est-ce que la société implique de cette place qui nous incombe ? Quel poids pèse sur les épaules de chacune? Mise en scène par Matthieu Roy, cette lecture, interprétée par Hélène Chevallier (comédienne de Veilleur®) et Katia Pascariu (comédienne du théâtre Réplika à Bucarest) permet de faire résonner simultanément deux langues: le français et le roumain.

Lecture proposée dans le cadre d’une résidence de l’OARA

Manège aérien
MANEGE DU CONTREVENT
Julien Lett

Le Contrevent est une balance, mettant en équilibre un piano et un tapis volant. Le manège est un appel à l’imaginaire, à la rêverie douce, à la magie d’apesanteur. C’est aussi le jeu de la recherche de l’équilibre, de la stabilité, c’est fragile et hypnotique.

Le fonctionnement du manège est inédit ! Le principe de l’équilibre permet une rotation quasi sans frottement de l’ensemble. La propulsion est ainsi réduite à un ventilateur ! Lorsque la vitesse de rotation est atteinte, le ventilateur s’arrête. Le manège tourne pratiquement indéfiniment sans aucun bruit, que le son du piano.

Le manège de la compagnie Grandet Douglas se pose en douceur dans un espace naturel. Chaque participant adulte ou enfant tient sa pleine place de contrepoids et d’acteur ! Ensemble, chacun contribue à fonder le plaisir et le mouvement non sur l’excitation mais bien au contraire sur le don de sa concentration et de son immobilité.

Diplômé en art dramatique du conservatoire de Nancy après y avoir suivi le cursus musical en piano, Julien Lett est co-auteur du Bestiaire Alpin, manège du théâtre de la Toupine, ex-comédien de la compagnie La Chouing. Il est l’inventeur et constructeur du Contrevent, manège aérien de la compagnie Grandet Douglas.

Fanny de Chaillé – Gonzo Conférence

Chorégraphe, metteuse en scène, interprète et performeuse, autant de qualificatifs qui font écho au travail de l’artiste Fanny de Chaillé. Sans souci de genre, elle oeuvre entre poésie, théâtre, danse et performance. Ce qui l’intéresse avant tout, c’est la langue, cette matière qui peut être « éprouvée,
broyée, mâchée », celle dont elle peut faire vriller les sons et les sens, toujours dans un esprit de recherche appliquée.

Récit
ADRESSES
Laurence de la Fuente & Les anciens habitants de Saint-Michel

Une création à partir du récit d’anciens habitants de Saint-Michel, qui racontent les circonstances de leur départ et retournent sur leurs anciennes adresses. Des visites du quartier par ceux qui en sont partis et ateliers d’écriture seront proposés à l’automne 2020, pour une création en juin 2021. Ce projet permettra de donner une lecture en creux du quartier Saint-Michel et produira une parole nouvelle sur les transformations du quartier.

EN SAVOIR ++ :

Restitution dans le cadre de la Fabrique Parler l’invisible

COLLOQUE DES ENFANTS

Que pensent les enfants du monde dans lequel ils vivent ? Quelles visions ont-ils de leur société et de son actualité ? Quelles analyses et quelles propositions radicalement différentes pourraient-ils proposer si on les écoutait ?

Cette année Chahuts organise et réinvente le premier Colloque des enfants à Bordeaux, inspiré de l’expérience parisienne inventée par Yasmina Picquart du Centre Kirikou.

Tout au long de l’année, les enfants de deux classes de CM1-CM2 de l’école des Menuts sont accompagnés en atelier pour préparer une intervention sur un sujet d’actualité de leur choix. Ils sont invités à prendre la parole lors d’un Colloque qui prendra place à la Mairie de Bordeaux. Le processus d’écriture est accompagné par les Araignées philosophes, les enseignants, les bibliothécaires et un groupe d’adultes bénévoles.

Le Colloque est intégralement organisé par les enfants : de l’accueil du public jusqu’au cocktail, en passant par des intermèdes permettant de rythmer et aérer l’exercice d’écoute des adultes.

Héloïse Dravigney, plasticienne, accompagne les enfants dans un exercice de réflexion et création plastique. Des mots, des phrases, sont ainsi mis en lumière, annonçant des positions et des points de vue propre à chacun. Cécile Maurice, comédienne, intervient sur une sensibilisation théâtrale, afin que chaque enfant se sente à l’aise.

Des actes du colloque sont publiés laissant une trace de cette libre parole des enfants. Un ouvrage qu’ils pourront conserver et que le public pourra se procurer. Premier acte d’une possible collection à venir…

Partenaires : L’École des Menuts, La Bibliothèque des Capucins, la DRAC,  La Ville de Bordeaux, l’IDDAC.

EN SAVOIR ++ :

La compagnie Du Chien Dans les Dents a été créée en  janvier 2012 à Bordeaux après une rencontre dans le cadre du master professionnel de mise en scène et scénographie. Ils sont 3 (Bergamote Claus, Thomas Groulade et Anaïs Virlouvet) à porter le projet de la compagnie dans ses dimensions artistiques et non artistiques. Depuis 2015, Elsa Malye Nora les accompagne en tant que chargée de production/diffusion. Ils affirment leur démarche comme une recherche autour du collectif qu’ils vont interroger à la fois dans la manière de créer leurs spectacles, dans des laboratoires de recherche théâtrale avec des amateurs et dans la gestion des projets de la Compagnie.

La compagnie est née de la nécessité de porter des projets singuliers, en marge des codes majoritaires. Ils sont auteurs de leurs projets dont l’écriture est toujours soumise au collectif et à l’épreuve du plateau. Leur écriture se nourrit toujours de l’intime et procède plus de l’intuition et du sensible que du concept ou du discours. Ils jouent d’un trouble entre les genres : dramatique/auto-dérision, présentation/représentation, témoignage/mystification, avec le désir d’être en adresse directe avec le public. Ils défendent des propositions surréalistes dont la logique, plus poétique que rationnelle, peut échapper au profit d’un mystère. L’énergie que produit le jeu est au centre du travail de la compagnie. Le jeu n’est pas seulement ludique, il est du côté du décalage critique, de la transformation, c’est un mode de relation. C’est à travers l’ambiguïté du jeu qu’ils cherchent à tisser une relation vivante avec les spectateurs.

Depuis 2012, ils proposent des laboratoires de recherche et de création à des adultes amateurs. Un espace de rencontre pour partir de ce que l’on est, de ce que l’on a d’intime, pour se mettre en jeu et s’autoriser à chercher à s’embarquer ailleurs du côté de l’imaginaire. L’occasion pour eux de continuer à réinventer/questionner/nourrir notre pratique du théâtre.

Depuis 2016, la compagnie est soutenue par le département de la gironde. Ils commencent l’année 2017 avec un nouveau partenaire, la Gare Mondiale/Melkior Théâtre. Basée sur une rencontre artistique à l’occasion de la création d’État Sauvage, ce compagnonnage répond à une envie commune, celle de travailler ensemble. Il s’agit de continuer à interroger leurs projets respectifs mais aussi de les faire grandir. Une histoire à construire au fur et à mesure des années à venir…

Née en 2011 des questionnements d’élèves de différentes écoles supérieures de théâtre, d’art et d’architecture sur la notion de transmission, l’École Parallèle Imaginaire (EPI) est un lieu nomade de transmission, d’expérimentation et de production. Elle invente des projets interdisciplinaires dans des théâtres, des musées et l’espace public. Elle transforme tous les lieux réels qu’elle investit en lieux d’expérience où « faire école ».

Balades sauvages et ateliers cuisine
SAUVAGES
Thomas Ferrand

Artiste-chercheur en botanique, metteur en scène et critique, Thomas Ferrand s’interroge sur la manière dont l’humain colonise le monde et les autres formes de vie. Il ré-écrit et ré-interprète l’histoire à travers des promenades et des repas où les participants découvrent la richesse des plantes sauvages qui les entourent. Ces plantes, que l’on considère comme des mauvaises herbes, peuvent en fait avoir des vertus gustatives et médicinales…

EN SAVOIR ++ :

«Petite par la taille, grande par le talent. Florence Kouadio Affoué dite «Flopy» est une conteuse de charme : énergisante, captivante et envoutante, l’écouter est un plaisir, la voir sur scène est un régal. Flopy voyage dans les imaginaires du temps et de l’espace. Sa belle diction donne aux mots une intense musicalité qui berce les maux de son auditoire. Flopy est une énergie en constant mouvement ! » Taxi Conteur

Élève du célèbre Taxi Conteur, le travail de Flopy est nourri du riche patrimoine oral traditionnel qui devient un atout pour aborder avec sagesse les fléaux d’aujourd’hui. ll s’agit d’un recours aux sources pour développer une esthétique orale contemporaine.

Julien Fournet – Le jeu de la force commune

JULIEN FOURNET – Artiste et Directeur du développement de l’Amicale de production

Après des études de philosophie, il s’associe en 2007 à Antoine Defoort et Halory Goerger avec lesquels il crée deux spectacles. Il occupe la place de comédien-opérateur ou d’assistant-scénographe et assure la production des projets (Cheval 2007, &&&&& & &&& 2009).

En 2010, il devient directeur de l’amicale de production (coopérative de projets vivants) et continue son travail de producteur (Germinal 2012).

Il poursuit actuellement deux pistes de création singulières et complémentaires. L’une est collective, épique et expérientielle. Elle est centrée autour du jeu et s’inscrit dans des contextes in situ (France distraction 2012, La chasse 2015, Collectif jambe 2016). L’autre est solitaire, poétique et cérébrale et prend la forme d’interventions type conférences et travaux manuels (Le jeu de l’oie 2013, Les Thermes 2014, Amis il faut faire une pause 2015).

Restitution dans le cadre de la Fabrique Parler l’invisible

DERRIÈRE LES MURS
Louise Heugel

Comment de mes yeux d’enfants je vois mon quartier ? Comment rendre compte de ce que les autres ne voient peut-être pas ? C’est aux enfants que Chahuts pose ici la question de l’invisible et son rapport au visible.

Ce travail, porté par la plasticienne Louise Heugel  propose  aux enfants de CM2 de l’école de la Benauge de témoigner à travers divers formats d’expression, des peurs, des mythes et des fantasmes qui planent sur leur quartier.  Laisser ainsi les histoires et les images se raconter et illustrer aux adultes ces autres points de vue singuliers du quartier.

Les ateliers permettent de s’immerger dans la réalité du quartier, d’observer, sentir, aller à la rencontre de ce qui est caché, imprévisible, incertain, et, à partir des histoires de chacun, d’investir le territoire de nouvelles émotions. Les élèves s’initient à différentes techniques de création plastique réalisant les supports et les affiches qui deviennent l’expression de ces ressentis ; autant d’éléments qui composent ainsi une véritable cartographie du quartier. Ils sont également invités par l’artiste à venir découvrir la Fabrique Pola, lieu de fédération d’acteurs artistiques et culturelles dans lequel est hébergé son atelier.

C’est donc une exposition collective à ciel ouvert que proposent ici les élèves, donnant rendez-vous au public dans des endroits qu’ils auront eux-mêmes choisis, ces lieux de mémoire et de récit individuel dans lesquels ils souhaitent nous inviter à poser un regard nouveau.

Partenaires :  L’École de la Benauge ; La DRAC

EN SAVOIR ++ :

Performeur et plasticien, Jonathan Macias a obtenu le DNSEP de l’école des Beaux-Arts de Bordeaux en 2007. En 2004 il fonde avec Emmanuel Commenges le collectif Monts et Merveilles. Au croisement de la performance, des arts visuels et du spectacle vivant, Monts et Merveilles interroge les usages et les codes de la société du spectacle et de consommation. Le collectif mène une réflexion en actes sur la place de chacun dans la cité, à commencer par celle de l’artiste.

En parallèle, depuis 2011, Jonathan Macias intervient en tant que scénographe invité sur des projets In SITU : comment habiter un espace à définir ? Il anime aussi des workshops  autour du corps dans l’espace public, à destination d’étudiants de l’université Montaigne, de classes de primaire et de collégiens. Quels enjeux pour la relation, la rencontre, la création ?

Julie Seiller – Balade en Utopie + Le bureau des utopies

Julie Seiller, Comédienne, chanteuse et musicienne. Parallèlement à un Master Arts du Spectacle obtenu en 1998, Julie Seiller rencontre Enrique Vargas, metteur en scène Colombien, et créateur du Théâtre des Sens. Ensuite, la création, avec Benoit Gasnier, de la compagnie Théâtre à l’envers en 1999, la mets sur les sentiers d’un théâtre qui questionne la place du spectateur et la forme même du spectacle qui se déplace de plus en plus vers la performance, l’installation vivante. Puis, elle commence à travailler la musique et le chant, et crée en 2008 le trio Cabine, avec un premier concert mis en scène My Best Friend is my song (Tombées de la Nuit  08) avec Stéphane Fromentin (guitariste / Trunks) et Thomas Poli (multi-instrumentiste / Montgomery). Ses recherches actuelles se développent autour du principe de la marche, du déplacement, du voyage, de l’utopie, du son mouvant, qui fondent le principe premier de mon écriture. Elle créé en 2009, Promenons-nous vers où ? en collaboration avec Benoit et Kathryn Kenworth, une promenade sonore à partir de textes de H.D Thoreau… En 2010, Julie crée son premier solo And a Boogie Woogie will draw their path on a resonant land,  au Domaine de La Roche Jagu (22) et au Volume (Vern/Seiche) écrit sur la route, une traversée américaine entre New York city et San Francisco. En juillet 2011 pour le Festival Les Tombées de la Nuit, à Rennes, en collaboration avec Benoit Gasnier (son compagnon de théâtre à l’envers ) ils ont créé ICI ou ailleurs, spectacle musical faisant suite à la traversée des USA en 2010.

Actuellement, Julie Seiller écrit un nouveau spectacle concert, en collaboration avec Gael Desbois, à l’occasion du Festival du Nombril du Monde à Pougne Hérisson, où ils sont conviés en août 2012. Morceaux choisis entrelacés d’extrait textuels et poétiques de John Cage et Henri David Thoreau. Elle travaille aussi en collaboration avec Mirelaridaine, Kathryn Kenworth, Patrick Cress, Gael Desbois, Tout Atout … et aime traîner ses bottes du coté de Au Bout du Plongeoir…

Créé en 2013 à l’initiative de quelques musiciens et chanteurs bordelais amoureux de la musique algérienne, le groupe se compose de 7 musiciens, 6 percussionnistes chanteurs et un trompettiste, jouant un style de musique de l’ouest algérien, qui trouve son inspiration à l’origine dans les chants du désert. Il mélange des instruments africains (Karkabou, Tbal), des instruments maghrebins et arabes (derbouka, guallal, bendir), et des instruments venus de l’Occident (trompette). Mélange de plusieurs rythmes venus de plusieurs régions, Karkabou associe chants traditionnels et paroles de fêtes.

Cinéaste, il écrit et tourne depuis 20 ans des films avec une grande légèreté de moyens. Son format privilégié est le long métrage.

Ses films ont souvent scruté l’intime, les affects et les blessures intérieures de personnages en marge.

Il aime partir sac au dos et arpenter le monde, en particulier l’Asie. Il en rapporte des images qu’il assemble dans des documentaires sur l’art de voyager.

Il anime des ateliers d’initiation à la vidéo pour un public d’adolescents.

Musicien, il chante des Ragas indiens et de la Bossa Nova, joue du piano et compose des chansons.

Cuisinier, il allie les épices et marie les saveurs entre orient et occident.

Il écrit aussi pour la radio.

La ktha est une compagnie de théâtre.

Ses spectacles se jouent dans des dispositifs placés dans la ville (dans des containers, des camions en mouvement, sur des toits, dans des souterrains, des parkings, sur la pelouse de stades, sur des balcons, des ronds-points, sous le périphérique, dans les couloirs du métro…).

Elle développe une forme particulière de théâtre dans laquelle les acteurs s’adressent aux spectateurs, en les regardant dans les yeux, directement, sans détour.

Depuis quelques années, elle explore aussi la ville à travers des projets collectifs, laboratoires de recherche, qui touchent à l’urbanisme, aux arts plastiques et performatifs.

Porter un regard impliqué, militant et curieux sur le monde qui nous entoure et essayer de le partager, de l’affûter par l’échange.

Rituel collectif dans le cadre de la Fabrique Parler l’invisible
CHOEUR DE CHOMEU^RSES
Dina Khuseyn et Mariele Baraziol

Je ne travaille pas, mais j’existe !

Pourquoi le travail ? Comment les personnes sans emploi perçoivent-elles leur place dans la société ? Comment se définissent nos choix et nos renoncements ?

Ce projet réunit une quinzaine de personnes sans emploi pour une forme artistique socialement engagée. Nous sommes ici entre la performance, la manifestation, la flashmob et le rituel collectif, où le récit se met en scène par la danse et le chant.

Questionner la place du travail dans nos sociétés, tel est l’objet de ces réunions qui se veulent ouvertes à toute personne actuellement sans activité professionnelle.

Les ateliers sont l’occasion de créer un rite commun à partir d’un désir ou d’une problématique individuelle mais aussi collective. Ils composent ainsi un mélange passionnant et décalé entre l’histoire personnelle des chômeurs et une réalité altérée. Les histoires et les vécus sont partagés, mis en mots et en phrases pour composer des éléments de lecture proposés au public. Rendre compte, dénoncer, inviter à la prise de conscience et au questionnement; autant d’engagements qui réunissent ici le groupe autour d’une mise en scène originale mêlant voix, mouvement et postures théâtrales.

Une parole qui donne ainsi naissance à une pratique de la dérision, émaillant un rituel collectif joué dans l’espace public. Plusieurs rendez-vous seront donné au public sous une forme à la fois fixe et déambulatoire.

En attendant de connaître le calendrier de présentation possible, la forme se construit au cours d’ateliers numériques, en visioconférence. Plus d’informations et possibilité d’inscription en nous écrivant à mediation@chahuts.net

EN SAVOIR ++ :

Documentaire sonore
EXPÉRIENCES DE FEMMES DANS L’ESPACE PUBLIC
La Grande Causerie

Comment te sens-tu dans l’espace public ? Est-ce que de jour comme de nuit c’est pareil pour toi ? Et pourquoi ? Est-ce que tu as des stratégies d’évitement dans tes déplacements ? De manière consciente ou inconsciente ? Quelles sont tes peurs dans l’espace public ?

La Grande Causerie, jeune association d’éducation populaire de Bordeaux, propose une enquête sur la place des femmes dans l’espace public, leur ressenti et leurs émotions. Interviews audio et photos créent une exposition itinérante, suivie d’ateliers d’éducation populaire interactifs.

Projet soutenu par la Région Nouvelle Aquitaine

Restitution dans le cadre de la Fabrique Parler l’invisible
REGARDS URBAINS
Jonas Laclasse

Les mains peinturées de couleurs, le regard posé sur l’objectif pour capturer l’espace urbain dans ses infimes détails, apposant des mots au pochoir libérant alors une parole riche d’images, chacun expérimente les techniques apportées par Jonas Laclasse. Les jeunes sont invités à échanger, se découvrir, se rassurer et s’essayer. Ensemble, ils abordent leur rapport au monde, leur quotidien dans leur quartier, leur questionnements personnels. Un élan collectif porté d’énergies individuelles, une co-construction dans laquelle vient se défendre une expression composite, illustrée dans un support qu’ils auront eux même arrêté. Un propos et une forme qui leur revient d’arrêter. Une œuvre collective, fruit d’un espace offert par Chahuts pour se raconter.

Partenaires : la Mission Locale et le groupe Insertion, la Région Nouvelle-Aquitaine.

EN SAVOIR ++ :

Spectacle
ELF, LA POMPE AFRIQUE
Nicolas Lambert

L’affaire Elf écrite à partir des vraies paroles des principaux protagonistes de ce scandale politico-financier qui a éclaté au milieu des années 1990 et auquel sont mêlés dirigeants du géant pétrolier, politiciens de premier rang et hommes d’affaires véreux.
En donnant corps aux principaux protagonistes de ce scandale politico-financier — dirigeants, politiciens de premier rang et affairistes véreux — « elf… » laisse entrevoir financements occultes de la République et construction de la Françafrique.

Programmé en complicité avec le collectif du Contre-sommet françafricain 2020 et l’association Survie

EN SAVOIR ++ :

Laurence de la Fuente est autrice, dramaturge et metteure en scène. Elle vit et travaille où elle peut.

Elle a adapté et mis en scène pour le plateau des textes d’Alban Lefranc, Laurent Mauvignier, Antonio Lobo Antunes, ainsi que ses propres textes.

Elle a publié Performances éthologiques de Font aux éditions de l’Attente en collaboration avec l’artiste plasticien Bruno Lahontâa, et des textes dans plusieurs revues. Elle vient de terminer l’écriture d’Espaces hospitaliers  à La marelle, Marseille, qui sera édité sous format numérique, et vient de publier, en collaboration avec Françoise Valéry, Echanges Giratoires, aux éditions Nakunoeil.

Conférence parents/enfants
INVISIBLE
Les araignées philosophes

Chahuts a demandé aux Araignées philosophes d’imaginer une conférence parents/enfants sur la thématique de l’Invisible.

Fabrique Parler l’invisible / restitution
AUTOUR DES OISEAUX
Les araignées philosophes

Descendants les plus “proches” des dinosaures, les oiseaux permettent de questionner le passé mais également le présent. Témoins de notre quotidien et nous du leur, ils demeurent cependant invisible à nos yeux tant nous en sommes accoutumés. C’est cette place si paradoxale des oiseaux que les araignées philosophes souhaitent questionner. Pour nourrir et exprimer cette réflexion qui de mieux que les enfants ? Eux qui voient ce que nous ne voyons plus.

Il est parfois difficile pour les enfants de questionner leurs pairs, d’exprimer ce qu’ils ressentent. Ainsi, guidés par une réflexion philosophique et poétique, ce sont les oiseaux qu’ils questionnent et qui leur apportent des réponses. Les ateliers d’écritures et de paroles mis en place par les araignées philosophes font déjà émerger une myriade d’échos à certaines des interrogations les plus triviales : Qu’est-ce qu’un ami ? Qu’est-ce que la sagesse ? Pourquoi voyager ? Qu’est-ce que la famille ? Qu’est-ce que peuvent nous apprendre les oiseaux ? Ainsi la création littéraire et graphique est la manifestation d’un exercice de contemplation et d’introspection auquel se livrent avec joie les enfants. Questionner l’oiseau c’est se questionner soi-même, c’est questionner l’autre. Familier à de tels travaux avec les enfants, les araignées philosophes n’hésitent pas à s’appuyer sur de nombreuses œuvres littéraires qui ont forgé leur expérience. Une matérialisation, voir dématérialisation, des différentes étapes de ce travail en est une restitution sous la forme théâtrale. Une mise en mot et en action nourrie par un travail d’accompagnement sensible et créatif des animatrices du centre d’animation.

EN SAVOIR ++ :

Spectacle / Création
VITRINE
par Anne-Laure Pigache et Anne-Julie Rollet
Regards extérieurs – Mathias Forge et Mathilde Monfreux

Cela se passe dans une vitrine. Les spectateurs sont à l’intérieur. Le cadre de la vitrine opère comme un cadre cinématographique, un lieu d’images. Le public est invité à regarder la rue, à observer la poésie d’un quotidien qui ne peut se réduire à sa simple fonctionnalité. Des milliers d’autres choses s’y racontent dès qu’on s’arrête pour se décaler du tempo de ce va et vient. La vitrine devient un écran sur le réel.

Par des propositions sonores et performatives, le public est invité à observer le dehors et à l’écouter puis petit à petit à décaler la perception de ce quotidien pour que se dévoile les usages, les bizarreries et les pratiques anthropologiques spécifiques à chaque lieu. Créer une situation pour que le spectateur puisse regarder un lieu qui se révèle. L’inviter à sentir les traces que laissent les passants dans un lieu mais aussi en nous. Quelles traces en retour nous y laissons, par nos regards, par les imaginaires que nous y aurons projeté le temps de la performance.

Une proposition en coréalisation avec Einstien on the beach

EN SAVOIR ++ :

Une création en duo

Faire entendre la plasticité de la parole, improvisée ou à partir de textes, c‘est un travail que mène Anne- Laure Pigache depuis 2011. Tout d’abord en solo avec Dyslexie triturations vocales où elle détourne vocalement des articles trouvés dans des journaux, des magazines. Puis avec Les Pourparlers où elle invite 5 performeuses issues du champ de la danse et un sonorisateur à manipuler le langage, la parole, afin de mener un travail de choeur. Cette création a reçu le soutien de la DRAC Rhône-alpes et de la Région Rhône- Alpes. Elle a été créée au théâtre de poche à Grenoble dans le cadre du festival des Détours de Babel, co- producteur du projet.

Pour Parlophonie, elle continue sa recherche autour des enjeux de l’oralité et de la parole improvisée. Faire entendre le langage comme un phénomène sonore et musical. Proposer une approche concrète du langage. Un travail de préparation via l’exploration d’outil hypnotique avec Catherine Contour – Chorégraphe- accompagne la création.

Anne-Julie Rollet, musicienne, électro-acousticienne traite en direct le flux de paroles et le projette via un émetteur radio sur des postes et des hauts parleurs aux couleurs sonores multiples. Il s’agit d’explorer, de transformer et de jouer avec cette matière voix pour en révéler une musicalité. L’improvisation est au cœur de la performance qui se nourrit et se construit en lien avec une situation et un espace. Ces matières de fabrication musicale sont captées et issues de l’instant provocant ainsi une écoute sensible au sein d’un dispositif électroacoustique qui combine des instruments numériques et analogiques.

« Au commencement », elle voulait être mime, pour ne pas parler… Le théâtre, les mots lui semblaient difficiles. Elle avait essayé… Dire mais que faire de son corps ? Quel chemin entre les deux ? Alors elle a poussé la porte de l’École de Mime corporel d’Ivan Bacciocchi à Paris. Elle a apprit que le mime rendait visible l’invisible mouvement de la pensée. Elle a aimé cela.

Plus tard, les liens entre le corps et la voix ont commencé lentement à s’ébaucher, se tisser pour elle. Du corps naissent les mots…Les émotions, les sensations y laissent leur empreinte qui jaillit dans la parole… C’est sur ce chemin que le conte est venu, sans qu’elle n’ait l’air de le choisir. Elle se souviendra longtemps de ce premier jour, de la première histoire qu’elle a racontée… Un monde s’ouvrait soudain. Un monde dans lequel elle pouvait utiliser à sa guise tout ce qu’elle avait appris (et ce qu’elle allait découvrir). Un monde où tout était possible. Elle avait commencé à l’explorer, à y bâtir sa maison…

Le parti Collectif
Collectif transartistique

Pourquoi un collectif d’artistes à Bordeaux ?

Pour faire penser et se faire penser, pour faire jouer et se faire jouer, pour faire découvrir et se découvrir, pour imaginer, inventer, rencontrer et créer, en dialoguant entre le groupe et l’individu, la solitude et la solidarité.
Les artistes de ce collectif se prennent donc en main, ils proposent d’inventer des spectacles, concerts, performances ou autres selon les lieux, les pensées, les envies, et également de participer à leurs mise en œuvre, de se confronter à la difficulté d’organiser, (ou d’anarchiser) des formes artistiques à l’heure où la création n’est plus une priorité.

Pour des artistes décideurs de leur destin
Pour des arts véhicules de la pensée critique
pour danser et s’enivrer de vie
vive le parti Collectif !

Restitution dans le cadre de la Fabrique Parler l’invisible
CABINET DE CURIOSITÉ
Jonathan Macias

CABINET DE CURIOSITE

Jonathan Macias

En s’inspirant du Petit Poucet de Charles Perrault, mais aussi de l’œuvre d’Alain Serres et Corinne Giardi Tibois fait son musée, les élèves sont ici invités à ouvrir l’œil dans l’espace public. Quels objets au rebut, graffitis, traces, je trouve sur mon chemin quand j’arpente mon quartier ?

Saint-Michel affectionne les encombrants ; nombreux et hétéroclites sont ces éléments déposés sur le bitume des rues du quartier, délaissés alors de leur fonction primaire et parfois même de leur raison d’être. Jonathan Macias accompagne ainsi les élèves dans un travail de récolte afin de composer une réelle collection d’objets de curiosité. Tels des chercheurs, muséographes ou fanatiques collectionneurs ils prennent soin d’archiver et référencer ces trésors de vie qui viennent alors se figer dans l’instant. Un recueil auquel ils vont donner vie, ou plutôt redonner sens en faisant jouer leur imaginaire autour du monde animal réel et fictionnel pour créer un zoo urbain. Une corde usée abandonnée devient un boa constrictor, une vieille bassine fêlée se retrouve en fait être une tortue exceptionnelle. Une occasion unique de poser un regard poétique et décalé à ces récits invisibles qui caractérisent chaque élément posé sur nos trottoirs. Une mise en scène qui prend la forme d’un véritable cabinet de curiosités à l’entrée duquel peut être consulté le catalogue d’exposition, comme le veut l’usage. Des récits fictionnels pour des objets réels laissant peut-être certains spectateurs habitant le quartier faire d’étonnantes retrouvailles !

Partenaires : École des Menuts, DRAC Nouvelle-Aquitaine

EN SAVOIR ++ :

Jean Magnard – Discours

Jean Magnard a découvert la danse par le Hip-Hop puis a été formé en danse Contemporaine, Classique et Jazz au Conservatoire puis au CESMD de Poitiers. Il a obtenu un Master en linguistique anglaise à l’Université de Bordeaux en 2014. Il débute sa carrière à Londres, Manchester et Birmingham pour le Sebastian Rex Dance Group, la compagnie Chameleon, la compagnie A2, les chorégraphes Tonny A, Akane Abe et la compagnie Décalage – Mickael Marso Rivière. Artiste invité en 2011 par le Conservatoire de Poitiers pour transmettre son travail chorégraphique, la compagnie Jean Magnard est créée dans cet élan. Jean est chorégraphe invité dans le dispositif « CHOREOLAB »(Angleterre) en 2012 et devient artiste associé à la Compagnie Chameleon(Manchester, UK). Installé à Bordeaux, il travaille pour les compagnies : X-Static Progress ; Adéquate-Lucie Augeai et David Gernez ; La Cavale ; YMA-Chloé Hernandez et Orin Camus. Il intervient à l’Université Bordeaux Montaigne dans le séminaire « Language, Body and Mind » du linguiste Jean-Rémi Lapaire. Son processus de création s’articule autour des gestes qui accompagnent la prise de parole.

Né en 1967 à Albi, Marc Pichelin vit à Périgueux. Outre la composition électroacoustique, il développe des travaux en lien avec le spectacle vivant (danse et théâtre), la musique improvisée, l’installation sonore et la phonographie.
Le travail phonographique de Marc Pichelin est imprégné de quotidien. Il est à l’écoute du monde proche, pas d’un monde fantasmé ou exotique, mais celui de la vie de tous les jours, avec ses travailleurs, ses paysages, ses rumeurs. Le travail phonographique lui permet une observation simple et discrète de l’environnement et des hommes.

Mari Lanera, aka Mariele Baraziol, est née le 29 août 1981 à Trévise, en Italie.

Dès l’enfance elle est fascinée par le monde du théâtre où son père travaille comme électricien. Elle a accès, toute petite, à la scène, aux concerts classiques, aux spectacles et à l’Opéra, et en même temps elle se balade  dans les couloirs et dans les ateliers, où elle s’imprègne des couleurs, des formes, des odeurs et des lumières du théâtre. Le monde du spectacle devient le milieu dans lequel elle se projette. La musique devient une nécessité.Elle commence très jeune à étudier le violon, ensuite le piano et la guitare. Adolescente, elle découvre le fantastique monde du rock, de la pop, du grunge. Elle s’en remettra jamais. Premier groupe à la basse à 16 ans, elle enchaine projets et collaborations, d’abord en Italie, ensuite en France, où elle est installée à Bordeaux depuis 2004, ayant volontairement raté sa carrière rêvée de nez à Versailles.De la cold wave de LDLF à l’éléctro sorcière de PSCH PSHIT (Feint Records), du rock psyché de Zero Branco (Catulle&Ramon Records) à l’électro cumbia de Las Felindras, elle plonge dans le répertoire italien avec le concert dessiné L’Avventura, avec le guitariste Sol Hess et la dessinatrice Laureline Mattiussi.

Elle continue son voyage en Italie avec son nouveau projet solo TARANTA LANERA, tarantelle électro où elle s’inspire et s’imprègne des musiques traditionnelles du Sud Italie pour récréer une transe électro en fusion avec les sonorités hypnotiques des tabla indien. Entre ses concerts en France, Belgique et Suisse, elle présente son projet le 17 mai au Festival MétaMusique de la fondation Martel à Cognac et le 17 juin au Festival Chahuts à Bordeaux. La sortie de son premier EP avec TARANTA LANERA est prévu en octobre 2019 chez Vlad Productions. Pour écouter: tarantata.bandcamp.com

Elle retient un vif et doux souvenir de sa collaboration comme actrice dans les spectacle de théâtre « Les Mauviettes » de la Compagnie des Limbes et « Suite numéro 2 » de l’Encyclopédie de la Parole.Actuellement elle est danseuse/performeuse dans le spectacle jeune public « Pollen et Plancton » de et avec Anne Careil et la compagnie Andrea Cavale.

Elle est artiste associée de la Compagnie WOLF où elle est musicienne dans le spectacle « Cabane Eno » de et avec la chorégraphe et danseuse Sophie Dalès, en création à Les Bazis (Toulouse) en avril 2019 et au CDCN La Manufacture à Bordeaux en juillet 2019. Une autre résidence de création est prévue en novembre 2019 pour la musique du spectacle « La personne qui te harr » de et avec le metteur en scène et acteur Philippe Rousseau, en co-production musicale avec le guitariste Matt Bohers. Depuis un an elle mène un projet secret qui s’appelle Cador avec sa muse Albane D’Argence qu’elle adore. Bientôt un concert dans une cabane perchée sur un vieil arbre ou dans un submarin caché dans le port d’Arcachon. Elle a commencé récemment une collaboration musicale avec Jean Emmanuel Belot pour un concert de chevaux au galop, et aussi avec l’artiste Gonzalo Borondo pour une impro avec l’ancien orgue desaccordé du Temple des Chartrons le 19 et 21 juin 2019.En novembre 2017 elle a crée sa première performance pour un spectateur, Catch Cupidon, au  Festival Déprogrammation à la Manufacture Atlantique à Bordeaux. Cabinet d’hypnose aux cabinets des grands festivals, consultation personnalisé, moment d’intimité et de rêve avec LE spectateur sur son présent, passé et futur, elle propose à nouveau son projet au Festival Chahuts à Bordeaux cette année.

MARIE LAMACHÈRE
Metteuse en scène, dramaturge, directrice artistique des // Interstices

Diplômée des Universités Paris X – Nanterre et Paul Valéry à Montpellier (DESS Dramaturgie et Mise en scène, et Maîtrise de Lettres Modernes), elle s’est intéressée aux passerelles entre la danse et le théâtre.

Elle a poursuivi ses recherches sur le jeu d’acteur en suivant des stages, avec notamment Jerzy Klesyk, Mark Tompkins, Alain Buffard, Ko Murobushi, Carlotta Ikeda, MM. Umewaka (Nô)… Elle a elle-même dirigé plusieurs stages et ateliers de jeu et dramaturgie en direction de professionnels, d’étudiants, ou d’acteurs et danseurs en formation au Conservatoire de Montpellier, au CCN de Rillieux-la-Pape. Elle intervient aussi parfois dans les collèges et lycées de la Région Languedoc-Roussillon.

De 1998 à 2004, elle a travaillé comme assistante à la mise en scène et actrice sur cinq spectacles de l’auteur et metteur en scène Alain Béhar (Monochrome(s), Par un Bout, Bord et Bout, Tangente, Sérénité des impasses). De 2007 à 2009, elle travaille comme actrice et dramaturge avec Chantal Morel pour l’adaptation des Possédés d’après le roman de Dostoïevski, ainsi qu’avec Michaël Hallouin et le Théâtre de la Valse (Richard II de Shakespeare, Poursuite du Vent). Elle jouait en 2011 dans On ne sait comment de Pirandello, mis en scène par Marie-José Malis.

Avec // Interstices, qu’elle dirige, elle a réalisé sa première mise en scène en 2003 : Paysage sous surveillance de Heiner Müller. Elle a travaillé pendant quatre ans, en collaboration avec le poète et metteur en scène canadien Royds Fuentes-Imbert, pour la réalisation des Faux Bals (Chant de la tête arrachée / Barbe-Bleue, l’opéra de l’homme amer). En 2008, elle a présenté une adaptation de La douce de Dostoïevski, sous le titre Bal perdu, une danse macabre. En 2010 et 2011, en étroite collaboration avec le collège d’acteurs du Théâtre de la Valse, elle a consacré deux ans à la réalisation de plusieurs formes adaptées des fragments de Woyzeck de Georg Büchner. En 2013-14, elle met en scène et en voix les 7 textes de la traversée Beckett (En attendant Godot, 4 soli des Têtes Mortes, Quoi où et Fragment de théâtre II). En 2016, elle met en scène Sainte Jeanne des abattoirs de Bertolt Brecht.

Cie Interstices
Interstices est une compagnie de théâtre basée à Montpellier. Issue du théâtre universitaire, elle devient professionnelle en 2003 avec une première mise en scène de Paysage sous surveillance de Heiner Müller au Théâtre du Hangar. La direction artistique est confiée à Marie Lamachère qui creuse une poïétique et une dramaturgie d’acteur qui doivent autant à la danse, à la littérature, à la philosophie, qu’au théâtre. Par ce travail, le théâtre devient le lieu d’une suspension, d’une interrogation de l’histoire.En 2004, une collaboration artistique s’engage avec l’auteur et metteur en scène canadien Royds Fuentes- Imbert qui cossigne avec Marie Lamachère trois créations : Variations sur figures d’ange (d’après les Thèses sur le concept d’histoire de Walter Benjamin) et le diptyque des Faux Bals.

En 2005, Marie Lamachère et l’acteur-danseur Michaël Hallouin commencent une aventure artistique commune qui dure jusqu’aujourd’hui. Elle est inaugurée par deux années de chantiers et performances autour du poème de Rimbaud : Une saison en enfer.

En 2008, Marie Lamachère met en scène, sous le titre Bal perdu, une adaptation de La Douce de Dostoïevski.

En 2009, la compagnie //Interstices fait ce constat que les formes multiples et «rhizomatiques» de ses réalisations invitent à une réflexion sur les modes de production des œuvres. Portées par cette réflexion, //Interstices et le Théâtre de la Valse (collège d’acteurs basé à Orléans et dirigé par Michaël Hallouin) s’associent pour expérimenter de nouvelles modalités de productions et réfléchir, tant en termes artistiques qu’en termes politiques et économiques, sur les relations qui se nouent au cœur des productions artistiques. Un contrat de coréalisation lie les deux compagnies comme producteurs des différentes pièces nées de leur coopération. Leur première réalisation est Woyzeck de Georg Büchner. Créée en novembre 2010, au Théâtre Le Périscope à Nîmes, la pièce tourne pendant trois ans à Tours, Mende, Arles, Chambéry, Pau…

Les artistes associés – Michaël Hallouin, Marie Lamachère, Laurélie Riffault, Antoine Sterne, Damien Valero – décident de fonctionner comme une troupe « permanente » et expérimentent des contextes de travail en résidences in situ dans des collèges et lycées.

En 2013 et 2014, la compagnie crée sept pièces et textes de Samuel Beckett :
– En attendant Godot en mars 2013, au Théâtre des 13 vents, CDN de Montpellier,
– 4 soli à partir du recueil Têtes-mortes en novembre 2013, au Théâtre La Vignette, à Montpellier – 2 pièces courtes Quoi où et Fragment de théâtre 2, en juin 2014, au Forum du Blanc-Mesnil.

En 2014, la compagnie // Interstices est associée pour trois ans au Forum, scène conventionnée du Blanc-Mesnil. En décembre 2014, La résidence est interrompue suite au changement de municipalité qui arrête brutalement l’activité du Forum.

En 2016, // Interstices crée Sainte Jeanne des abattoirs de Bertolt Brecht (création le 8 mars 2016 à la MC2 Grenoble).

En 2016-17-18, la compagnie est associée aux Scènes Croisées de Lozère, scène conventionnée et en 2016-17-18-19 au Théâtre du Beauvaisis, scène nationale de l’Oise en préfiguration. Elle fait partie de l’Ensemble Artistique du Centre Dramatique National de Montpellier en 2018-19-20.

En 2016, la compagnie, inspirée par Charles Fourier et accompagnée par l’autrice Barbara Métais- Chastanier, ouvre un cycle de recherche et de création portant sur la question des utopies. Nous qui habitons vos ruines, premier volet consacré aux utopies rurales, est créé en novembre 2017 dans une forme itinérante, adaptée pour les plateaux de théâtre, Un second volet de création, dédié aux utopies urbaines verra le jour en 2019.

Massimo Furlan a une formation de plasticien, il a pratiqué pendant plusieurs années la peinture et
le dessin et a exposé dans le circuit des galeries d’art contemporain et des musées. Il a également été scénographe pour plusieurs metteurs en scènes et chorégraphes avant de devenir metteur en scène et de créer sa compagnie en 2003, Numero23Prod. Son travail scénique développe un langage visuel et performatif lié à la peinture, à l’installation, au cinéma, et à la vidéo.

La démarche de Furlan s’articule d’une part autour de la composition d’images en mouvements, qui prennent place sur des scènes théâtrales et d’autre part autour de formes plus performatives, dans des espaces publics ou non dévolus au théâtre. Les images des différentes créations scéniques de Massimo Furlan sont traversées et habitées par des acteurs qui se révèlent avant tout par leurs gestes.

Contrairement à la scène dramatique et au processus de la construction du rôle, ici ce sont des figures sans psychologie et la plupart du temps muettes. La parole, si elle intervient, est la plupart du temps portée non par des acteurs mais par des anthropologues, historiens ou philosophes, qui transmettent, dans un cadre donné et souvent sous une identité de fiction, des perspectives théoriques: ainsi Bastien Gallet, Marc Augé et Serge Margel dans 1973, sous des identités variées liées à l’édition de l’Eurovision de la chanson, ou Pierre-Olivier Dittmar sous les traits de la poupée ventriloque dans Un Jour. Une grande part de la recherche de Massimo Furlan repose sur le développement d’un travail performatif. Des performances qui mettent en jeu la question du corps, de l’action, du temps, de la parol. Ces actions prennent souvent place dans des lieux non dévolus au théâtre, dans des espaces publics – parc, stade de football, salle de sport, aéroport, tunnel, gare.

Au coeur de ses performances, la dimension du faire, de la littéralité de l’action et de la puissance de l’événement sont centrales. L’artiste engage une démarche, un processus qui va de l’élaboration, de l’énonciation de l’idée à son effectuation. Ce qui donne à sa recherche une dimension à la fois conceptuelle et concrète. Le travail de mise en oeuvre d’une action simple est en réalité colossal, et c’est ce travail là qui implique le plus de temps, d’énergie, de combat: par exemple, obtenir de Parc des Princes à Paris pour jouer la performance Numéro 10, gagner la confiance du directeur de l’aéroport de Genève pour courir sur la piste de décollage, recevoir l’autorisation de faire fermer le tunnel du St Bernard, le temps de le traverser au pas de course. Les performances engagent une
forte dimension d’expérimentation, elles laissent place à l’imprévisible, l’accident. Elles mettent en jeu la question du temps et de la durée: certaines sont extrêmement brèves (quelques minutes), d’autres durent plusieurs heures. Elles proposent avant tout du temps à vivre.

Artiste protéiforme, il s’est engagé activement dans le projet Jeanne Simone depuis la création Le goudron n’est pas meuble en 2007. Partenaire privilégié des réflexions de la compagnie, spécifiquement en ce qui concerne notre rapport à l’espace sonore et notre approche de la quotidienneté, on le retrouve aussi dans Mademoiselle (2010). Il est interprète et assistant de Laure Terrier pour Nous sommes (2015). Enfin, il est artiste invitée par la compagnie pour Fin d’interdiction de stationner, résidence de recherche et d’infusion réalisée entre 2018 et 2020 à l’Usine, Cnarep de Tournefeuille Toulouse Métropole.
Son univers musical a plusieurs facettes, qui se nourrissent l’une l’autre. Il passe en 2004 un DEM piano jazz, tout en arrangeant et écrivant des partitions pour diverses formations depuis 1995. Mais c’est en tant que tromboniste qu’il joue et compose, actuellement au sein de l’Orchestre tout puissant Marcel Duchamp, auparavant pour la fanfare rock les Arcandiers, le Grotorkestre, l’Arfi ou avec la Tribu Hérisson.

Il crée en 2002 une reprise décalée de la Rhapsody in Blue de Gershwin qu’il arrange pour 11 musiciens sous le nom de La Baskour. Actuellement il est membre du Grand Bal des Cousins.
Engagé dans les réseaux des musiques improvisées et expérimentales dès 2003, il joue en complicité avec des musiciens tels qu’Olivier Toulemonde, Christine Sehnaoui, Michel Doneda, Axel Dörner, Phil Julian, Luca Venitucci, Paul Vogel ou Mazen Kerbaj et se retrouve invité régulier de festivals nationaux et internationaux comme Musiques Innovatrices à St- Etienne, I and E festival, Irtijal à Beyrouth, Densités à Fresnes, Humanoise Congress à Wiesbaden… On a pu l’entendre sur France Musique dans l’émission A l’Improviste.
Il collabore plus ponctuellement avec le théâtre dans Carmen (Cie Artem), Woyzeck (Cie Scènes) ou Bêtes de Scènes (Ensemble Justiniana).
Il crée l’association MICRO en 2004, avec laquelle il travaille sur de nombreux projets (diffusion, pédagogie et création) dans le Roannais sur les pratiques dites contemporaines. Il questionne aussi depuis 2008 sa pratique du son en rapport à des environnements sonores singuliers. L’écoute devient peu à peu un vrai moteur de création dans ses derniers travaux. Dans cet esprit, il collabore de façon régulière avec la Cie Oui Dire (Périgueux) et a conçu sa dernière création personnelle, le solo J’écoute donc Je Suis, (2013) comme une lecture spectaculée de carnets d’écoute quotidienne.
L’approche physique de l’espace public développée au sein de Jeanne Simone l’a aussi naturellement rapproché de Pierre Pilate, Cie 1 Watt, avec lequel il collabore depuis 2013.
Il prépare pour 2020 son premier solo pour l’espace public, L’Air de rien, porté par la Jeanne Simone.

Mathieu Simonet est avocat et écrivain.

 Depuis plus de 15 ans, il met en place des dispositifs créatifs dont il s’inspire dans ses romans.

 Il a par exemple demandé à des enfants de transformer ses journaux intimes en œuvres d’art, proposé à 1000 patients de 37 hôpitaux de participer à une « autobiographie collective », invité des volontaires à tenir la main à un inconnu pendant l’exposition Intense proximité au Palais de Tokyo.

 Il est l’auteur de trois romans publiés au Seuil et d‘une enquête sur un étudiant disparu en Amazonie.

 De 2006 à 2009, il a animé l’émission de radio Le 6e sens sur VIVRE FM (chaque semaine, il invitait un artiste qui apportait une photographie à partir de laquelle un comédien faisait une improvisation radiophonique).

 En 2013, il a coordonné le dossier sur l’écriture de soi du Magazine littéraire et a animé le grand atelier d’écriture organisé pour les 50 ans de France Culture au Palais de Tokyo.

 De 2014 à 2016, il a été membre de la commission plénière de l’aide au financement avant réalisation des films de court-métrage du CNC.

 Vice-président aux affaires juridiques de la Société des gens de lettres (SGDL), il anime un atelier d’écriture à l’Université du Mans.

 Mathieu est également président de l’association Ville en herbes (qui crée du lien social par le jardinage) et est trésorier de l’association Droit pluriel (qui agit pour l’accessibilité de la justice pour tous, notamment en faveur des personnes handicapées).

 Depuis 2016, il propose avec Marine de Royer (réalisatrice et ancienne directrice juridique social de France Télévisions) des dispositifs créatifs en entreprise, pour accompagner le changement, favoriser l’innovation et renforcer le lien social.

Diplômé de l’Ecole Supérieure d’Art Dramatique du Théâtre National de Strasbourg (TNS) dans la section Mise en scène/Dramaturgie (groupe XXXVI, 2004/2007). Au théâtre, il a été assistant à la mise en scène de Joël Pommerat sur Je tremble (1-2), créé au Festival d’Avignon 2008. À l’opéra, il a collaboré avec Richard Brunel sur Albert Herring de Britten en 2009, L’élixir d’amour de Donizetti en 2011 et Les noces de Figaro de Mozart au Festival d’Aix en Provence en 2012.

En 2007, Matthieu Roy fonde la CIE DU VEILLEUR, implantée à Poitiers en Poitou-Charentes. Il créé L’amour conjugal d’après le roman d’Alberto Moravia et Histoire d’amour (derniers chapitres) de Jean-Luc Lagarce. Dès 2009, il engage un compagnonnage avec l’auteur français Christophe Pellet dont il crée La conférence (2010), Qui a peur du loup ? (2011) et Un doux reniement (2012).

En 2011, il commande une pièce à Mariette Navarro – Prodiges® – créée au Théâtre de Thouars en octobre 2012. Traduite par Katherine Mendelsohn en anglais, la pièce a été présentée à l’Institut Français d’Ecosse dans le cadre du Fringe Festival d’Edimbourg en août 2013 (nominée Best Ensemble par The Stage).

En 2013, Matthieu Roy engage le projet artistique Visage(s) de notre jeunesse : un triptyque autour des figures de l’adolescence. Le premier opus Même les chevaliers tombent dans l’oubli, commande d’écriture du Conseil général de la Seine-Saint-Denis à l’auteur Gustave Akakpo a été créé au printemps 2013, puis présenté au Festival IN d’Avignon 2014. Une version anglaise traduite par Katherine Mendelsohn a été créé au Fringe Festival d’Edimbourg en août 2015 à l’Institut Français d’Ecosse avec une distribution écossaise. En janvier 2014, le deuxième opus Martyr de Marius von Mayenburg , traduit par Laurent Muhleisen, est créé au TAP-Théâtre et Auditorium de Poitiers et tourne en France au TGP-CDN de Saint-Denis ainsi qu’au Théâtre National de Strasbourg.

Enfin en 2015, Days of nothing de Fabrice Melquiot – dernier volet du triptyque est créé à la Chartreuse de Villeneuve-lez-Avignon en partenariat avec la Fédération des Amis du Théâtre Populaire.
A l’invitation du Taipei Art Festival, Matthieu Roy créé Europe connexion d’Alexandra Badea en octobre 2016 avec une distribution franco-taïwanaise.

Par ailleurs, Matthieu Roy a mis en espace pour les Tréteaux de France en 2014, deux textes du Feuilleton théâtral : Firmin Gémier de Christophe Martin et Jean Dasté et après ? de François Rancillac.
Il a également mis en scène le conteur Yannick Jaulin dans son dernier spectacle Comment vider la mer avec une cuillère à la Coursive – Scène Nationale de La Rochelle en janvier 2015, présentée au Théâtre des Bouffes du Nord en mars 201 et en tournée la saison 2016-2017 et 2017-2018. L’opéra de Rouen et l’Ensemble Intercontemporain à Paris lui ont commandé la mise en scène de Pinocchio, un spectacle musical composé par Lucia Ronchetti créé en février 2017.

Très impliqué dans la transmission des outils de la création, Matthieu Roy intervient régulièrement dans les établissements scolaires (primaires, collèges, lycées) et dans les écoles de théâtre (ESAD de Montpellier, CNSAD de Paris, EITB à Cotonou…).
Matthieu Roy et Johanna Silberstein ont été nommés Délégués Généraux de la Maison du Comédien Maria Casarès à Alloue – centre culturel de rencontre. Ils y développent leur projet intitulé La Maison Maria Casarès, un site polyculturel ouvert au rythme des saisons 2017/2020. Matthieu Roy est artiste associé au Théâtre de Saint-Quentin en Yvelines, Scène nationale et à la Scène nationale d’Aubusson.

Né en 1977 à Berne, Milo Rau appelle inlassablement le réel à la barre. Pour cet élève de Bourdieu, metteur en scène et essayiste, journaliste et réalisateur, le théâtre ne peut être qu’un «sport de combat». Obsédé par la question de la violence dans la société, il la met en scène dans des procès et des reenactments, puissantes reconstitutions qui travaillent les spectateurs au corps. C’est ainsi qu’il évoque Les Derniers Jours des Ceausescu (2009), donne à entendre la Déclaration de Breivik (2012), le tueur norvégien de l’île d’Utoya, et provoque le réel dans Les Procès de Moscou (2013) et Le Tribunal sur le Congo (2015). Lors de ces performances, il convoque de véritables acteurs de la société civile et organise leur confrontation dans des procès fictifs, aux enjeux cependant bien réels. Éminemment provocateur, son interventionnisme se heurte à la censure, aussi bien en Roumanie, en Russie, que dans son propre pays, la Suisse. Avec sa société de production International Institute of Political Murder, il crée un espace utopique, véritable catalyseur des contradictions de la société. Hate Radio et The Civil Wars ont été présentés à Nanterre-Amandiers en 2015, ainsi que The Dark Ages en 2016, puis Empire et Five Easy Piecesen 2017.

Spectacle
G.R.A.I.N. Histoire de fous
Marie-Magdeleine, Cie Mmm

Après La Famille vient en mangeant, Marie-Magdeleine revient avec un nouveau seule-en-scène dans lequel son propre personnage débarque au G.R.A.I.N., le Groupe de Réhabilitation Après un Internement ou N’importe, préfabriqué brinquebalant où elle devra animer un stage de théâtre le temps d’une folle journée…

Une farce sur la représentation de la folie et la folie de la représentation où il sera peu ou prou question de Don Quichotte, Shakespeare, Molière, Schumann, Van Gogh, Marilyn Monroe, Batman et des troubles du comportement…

Road movie embarqué dans le cadre de la Fabrique Parler l’invisible

B. MON AMOUR
Collectif Monts et Merveilles

Montez à bord du petit train touristique et laissez-vous guider par Michel, le conducteur, qui vous emmène pour vous faire découvrir la ville à travers ses souvenirs et son histoire personnelle. Une balade sonore qui décale le trajet habituel du train pour sortir de la carte postale et glisse dans des endroits moins emblématiques de la vile, et où l’histoire avec un grand H se nourrit d’histoires plus intimes.

B. Mon Amour est une déclaration d’amour à la ville, avec en filigrane, une histoire d’amour qui se confond au fur et à mesure à celle de la ville.

Ce spectacle propose une expérience sensible où tout semble agencé pour faire sens. Chacun est porté par les images en mouvement, comme dans un long travelling de cinéma où la ville sert de décor, de cadre, et de sujet à la performance. Le public se laisse baigner par la bande originale  nourrie d’extraits cinématographique et de musiques de film pour une séance de cinéma mouvant, un docu/fiction dont il est l’unique spectateur.

Partenaires : Fonds Cré’Atlantique,  EPA Bordeaux Euratlantique, IDDAC, DRAC Nouvelle Aquitaine, Association Récup’R, Centre d’animation Bordeaux Sud, Bibliothèque Flora Tristan, France voguette train touristique.

EN SAVOIR ++ :

Nathalie Man est autrice, poétesse et street-artiste française.

En 2013, je commence à afficher dans les rues de Paris ses « Poèmes de rue ».

De septembre à décembre 2014, elle monte une exposition itinérante autour de ce travail d’intervention urbaine (street-art).  L’exposition a lieu à la Bibliothèque Fessart (75019 Paris), chez Des Étendues (rue de la Villette, 19e) et à l’atelier des Xérographes (rue Cavé, 18e) pendant la « Fête des Vendanges » (le programme).

Elle mène des ateliers d’écriture au Centre Socioculturel de Belleville (2014/15), elle participe au festival d’été 2015 place Henri Fiszbin, les enfants ont collé leurs poèmes sur les murs de la place. Elle mène un atelier d’écriture pour le festival « Constellation poétique » dans le cadre de « Magic Barbès » au Centre FGO- Barbara.

De 2013 à 2015, elle finalise un projet poétique intitulé « Perceptions », elle commence l’écriture d’un premier roman (écriture en résidence). Elle travaille sous contraintes via des exercices oulipiens (Chutez!). J’écris les « Variations Takemitsu de Nathalie Man » pour la Radio Parfaite de David Christoffel, diffusées pendant le Printemps des Arts de Montecarlo (2016).

Suite à son séjour à Montevideo (Uruguay) à l’automne 2016, elle se lance dans l’écriture d’un carnet de voyage. Il circule dans les mains d’éditeurs.

Elle mène en collaboration avec le Musée d’Aquitaine et l’Association des Centres d’animation de Bordeaux (ACAQB) le projet « Gloire à nos souvenirs » sur la transmission intergénérationnelle de la mémoire de janvier à septembre 2017. La restitution a lieu pendant les Journées Européennes du Patrimoine les 16 et 17 septembre 2017 à Bordeaux. Un catalogue de l’exposition est en vente au Musée.

Olivier Vadrot est né en 1970 à Semur-en-Auxois. Il est diplômé de l’École nationale supérieure d’architecture de Lyon.

Il a été l’assistant de l’architecte japonais Shigeru Ban, pour ses premiers projets en France aux débuts des années 2000. À cette époque il participe aussi aux premières expériences théâtrales de Gwenaël Morin (de 1997 à 2001).
Il est l’un des fondateurs du centre d’art contemporain la Salle de bains, à Lyon en 1999. Il en a été le principal protagoniste jusqu’en 2007, avec une quarantaine d’expositions produites spécifiquement pour le lieu, mais aussi deux expositions au Musée d’art contemporain de Lyon (en association avec Vincent Pécoil), The Freak Show en 2007 et N’importe quoi en 2009.
Associé au groupe Cocktail designers entre 2004 et 2012 et à la galerie Triple V de 2007 à 2012, il collabore aussi fréquemment avec le compositeur Sébastien Roux sur des projets électroacoustiques in situ.

Olivier Vadrot a été pensionnaire, en tant que scénographe, de la villa Médicis — Académie de France à Rome pour l’année 2012—2013. Il vit et travaille à Beaune, en Bourgogne, et enseigne le design et la scénographie à l’École nationale supérieure des beaux-arts de Lyon.

Ses réalisations ont pour point commun une échelle quasi architecturale. Elles questionnent les modalités de diffusion de l’art aujourd’hui, qu’il s’agisse d’œuvres visuelles, sonores ou textuelles. C’est le cas par exemple du Kiosque électronique (2004), version contemporaine et nomade du kiosque à musique, qui permet la diffusion de concerts dans une multitude de casques audio, du théâtre miniature de Précisions sur les vagues #2 (avec Sébastien Roux et Célia Houdart) pour le Festival d’Avignon en 2008, ou plus récemment de Circo minimo(2012), un gradin circulaire escamotable destiné aux lectures publiques dans les parcs et jardins.

Olivier Villanove

Pièces sonores et photographiques, dans le cadre de la Fabrique Parler l’invisible

DE L’AUTRE COTÉ…
Anne-Cécile Paredes et Johann Mazé, Ola

De l’autre côté de …  est une collection d’épisodes photographiques et sonores qui invite à se plonger dans des univers à la lisière de nos vies quotidiennes, des univers singuliers, parfois méconnus, parfois fantasmés, des univers en marge du rythme de nos vies visibles et ordinaires.
Chaque épisode permet de rencontrer des personnes qui livrent une parole sensible sur une situation qu’elles partagent, sur des formes de marginalité traversées, subies ou choisies.

Chahuts présente 2 épisodes de la série De l’autre côté de … composée de 6 épisodes photographiques et sonores.

DE L’AUTRE CÔTÉ DE… LA FRANCE
Trois personnes demandant l’asile en France témoignent de leur arrivée, partagent leurs points de vue sur la France, sur les français, sur notre manière d’accueillir des individus venant du lointain pour se réfugier.

DE L’AUTRE CÔTÉ DE… LA BARRE D
Trois personnes qui ont vécues dans la barre D du quartier de la Benauge prennent la parole. Elles viennent tout juste de déménager et témoignent de leur conditions de vie, de l’évolution du quartier et plus largement de leur lien à ce territoire. La barre D attend depuis de nombreuses années d’être démolie, dans cette attente, elles s’est vidée peu à peu. Ces récits nous parlent de pauvreté, de solidarité, de propriété, de spéculation immobilière, d’inégalité et de multitude. 

Partenaires :
DE L’AUTRE CÔTE DE… a été créée en collaboration avec : CDC Habitat, bailleur social de la Barre d’immeuble D, IPPO*, le SHM / la Mecs Robert Pouget de Pessac, le Centre des Monuments Nationaux / château de Cadillac, l’Institut Bergonié et le Glob théâtre
DE L’AUTRE CÔTE DE… a été créée avec le soutien de la DRAC Nouvelle-Aquitaine, du Département de la Gironde (Direction de la Protection Enfance et Famille et Direction de la Culture et de la Citoyenneté) et de l’iddac, son agence culturelle, de l’ARS et de la Région Nouvelle-Aquitaine, de la Ville de Bordeaux et de la fondation Ecart Pomaret.

EN SAVOIR ++ :

©Anne-Cécile Paredes

Collectif transartistique

Pourquoi un collectif d’artistes à Bordeaux ?

Pour faire penser et se faire penser, pour faire jouer et se faire jouer, pour faire découvrir et se découvrir, pour imaginer, inventer, rencontrer et créer, en dialoguant entre le groupe et l’individu, la solitude et la solidarité.
Les artistes de ce collectif se prennent donc en main, ils proposent d’inventer des spectacles, concerts, performances ou autres selon les lieux, les pensées, les envies, et également de participer à leurs mise en œuvre, de se confronter à la difficulté d’organiser, (ou d’anarchiser) des formes artistiques à l’heure où la création n’est plus une priorité.

Pour des artistes décideurs de leur destin
Pour des arts véhicules de la pensée critique
pour danser et s’enivrer de vie
vive le parti Collectif !

Lorenzo Recio est né en 1964, autodidacte, il aborde le cinéma par l’animation avec Le Principe du Lézard (1995, encre de chine), puis Le Bal du Minotaure (1997, pastel). Il se tourne ensuite vers la prise de vue réelle avec notamment les courts métrages L’Infante, l’âne et l’architecte (2001), Le Marin acéphale (2005), un conte maritime fantastique., Lisa (2008) et Shadow (2014). Il réalise également habillages, clips, sujets  de magazines pour la télévision.

Spectacle
A LEAF
Nina Santes et Célia Gondo

Nina Santes et Célia Gondol ont le pouvoir de nous transporter hors du théâtre. Comme une feuille, A Leaf, concert chorégraphique, traversée chantée et dansée, fait vibrer nos corps au son des chants magnétiques des deux complices. Bouche à bouche et nez à nez, elles conjuguent le féminisme et l’écologie pour replacer la tendresse et la fragilité au centre d’un monde qui s’évanouit ou d’un autre qui tarde à arriver. A Leaf nous donne alors quelques pistes pour avancer ensemble dans l’obscurité.

En partenariat avec la Manufacture CDCN Nouvelle-Aqutiaine

© Annie Leuridan

Après un passage par l’option Théâtre de l’IUT carrières sociales de Bordeaux, dirigée par Jean Pierre Nercam et Jack Delbalat, Sébastien Genebes participe activement à la fondation de la compagnie Bougrelas, puis du Collectif Opéra Pagaï. Parallèlement, il intègre la section initiation du conservatoire de Bordeaux, mais ce sont principalement l’expérience avec ses troupes, la création et le jeu dans l’espace public, l’écriture et la mise en scène pour le jeune public et l’expérimentation de la marionnette, du théâtre d’objet et de l’audiovisuel qui vont le former, ainsi que quelques stages, notamment auprès de Jean Marie Broucaret (Théâtre des Chimères), J.P. Ronsin et J.C. Baumerder (scénaristes).

De 1999 à 2017, il est acteur et collabore à l’écriture dans la plupart des créations pour l’espace public du collectif Opéra Pagaï, et crée trois spectacles jeune public : Les Excuses de Victor, High Dolls et Natanaël ou j’adore les carottes c’est ce que je préfère dans les petits pois, en tant qu’auteur, metteur en scène, acteur, marionnettiste (et aussi musicien parfois).

Il travaille également avec la BIP (Bordeaux Improvisation Professionnelle), la Compagnie Bougrelas (théâtre de rue), le Phun (spectacle hors les murs), l’Agence de Géographie Affective (raconter l’espace public), réalise huit courts métrages de la web-série BIP into the wild, et compose l’Hymne de la Chorale du festival Chahuts.

Au gré de son parcours, il développe un jeu en connexion directe avec le public, des créations qui jouent avec le réel, un théâtre en prise avec son terrain que le spectateur vit plus qu’il ne regarde.
Il joue et participe à la création de nombreuses œuvres éphémères, sur mesure pour un territoire et ses habitants.
Il utilise volontiers différents outils d’expression, selon ses besoins et sa curiosité, comme la musique, la vidéo, les marionnettes et les objets, toujours dans un esprit très artisanal : il aime qu’on voit comment fonctionne la machine…et toutefois créer la magie !

Simon Gauchet travaille comme acteur, metteur en scène et plasticien. En 2012, il sort diplômé de l’École Supérieure du TNB. Il est le co-créateur du Jeune Théâtre-Laboratoire Européen et de l’École Parallèle Imaginaire. En créant des processus de création singuliers qui questionnent nos capacités d’imagination, il invente des projets dans l’espace public (Le Radeau Utopique, une expédition en radeau à la recherche de l’île d’Utopie), dans des théâtres (L’expérience du feu, le Projet Apocalyptique), ou dans des musées (Le Musée Recopié, Faire Campagne). En tant qu’acteur, il a travaillé avec Eric Lacascade, Stanislas Nordey, François Tanguy, Thomas Jolly, Benjamin Lazar et Bernard Sobel.

Slameur, chanteur, poète, Souleymane Diamanka est un passionné des mots. L’artiste franco-sénégalais à la voix chaude et grave prépare la sortie de son troisième album (après l’Hiver Peul en 2007, Être humain, autrement en 2016), Bain de lumière sera disponible dans le courant de l’année 2018. Originaire de Bordeaux, Souleymane Diamanka a découvert la poésie en écoutant son père conter l’histoire de ses aïeux peuls. On retrouve ces inspirations dans chacun de ses albums. Aujourd’hui, le slameur s’impose sur la scène internationale.

Souleymane Diamanka transmet son amour des rimes et son art de la parole. Il anime des ateliers et des Master Class pour apprendre à « écrire à voix haute ». Jeunes et adultes y apprennent à manier les mots et leurs sonorités poétiques et à écrire sur eux-mêmes, leur vécu et leur quotidien.

Souleymane propose un spectacle seul sur scène, un One Poet Show dont la bande-son est un voyage au cœur du métissage des transmissions, où il conte avec mélodie, rimes et beauté son histoire…celle d’un artiste initié à la poésie dès son enfance, devenu rappeur puis poète-slameur pour aujourd’hui transmettre son art avec justesse et sensibilité à travers le monde.

Restitution dans le cadre de la Fabrique Parler l’invisible

BORDEAUX CENTRE DU MONDE

Cheikh Sow

D’où je viens et comment je me raconte en mobilisant toute la richesse de la culture qui me définit ?

Forte d’une première expérience en 2019, Chahuts souhaite poursuivre son projet « Faire de Bordeaux le centre du monde pendant 24h ». C’est ici avec les élèves de la classe UP2A que se pense ce projet adapté au contexte scolaire. L’idée étant d’impliquer également les familles de ces élèves, nouveaux arrivants à Bordeaux.

Un tour du monde avec escales, voici ce que Cheikh Sow propose aux jeunes en laissant libre court à l’expression de chacun, faisant même parfois abstraction des barrières de langues. Une occasion de faire un lien direct et collectif entre « ici » et « là-bas », et d’apporter un éclairage sur les différentes cultures qui peuplent le quartier dans lequel ils sont nouvellement arrivés.

Il s’agira, dans un premier temps, de rendre compte de ces réflexions à travers un travail d’écriture. Laisser la parole se libérer, raconter. Puis c’est avec l’outil vidéo que seront captés ces instantanés d’échange permettant de construire un réel objet numérique qui pourra perdurer.

À travers ces ateliers d’expression et de rencontre, ce sera l’occasion pour l’élève de prendre la parole sur sa culture, son environnement, son mode de vie. Donner corps à ces récits de migration et construire un moment de restitution aux résonances collectives. Un contexte d’écoute active laissant le cercle ouvert au  public, aux familles, habitants du quartier.

Partenaires : Collège Jacques Ellul ; la Bibliothèque Bastide-Benauge ; La DRAC Nouvelle Aquitaine.

EN SAVOIR +++ :

Mari Lanera, aka Mariele Baraziol, est née le 29 août 1981 à Trévise, en Italie.

Dès l’enfance elle est fascinée par le monde du théâtre où son père travaille comme électricien. Elle a accès, toute petite, à la scène, aux concerts classiques, aux spectacles et à l’Opéra, et en même temps elle se balade  dans les couloirs et dans les ateliers, où elle s’imprègne des couleurs, des formes, des odeurs et des lumières du théâtre. Le monde du spectacle devient le milieu dans lequel elle se projette. La musique devient une nécessité.Elle commence très jeune à étudier le violon, ensuite le piano et la guitare. Adolescente, elle découvre le fantastique monde du rock, de la pop, du grunge. Elle s’en remettra jamais. Premier groupe à la basse à 16 ans, elle enchaine projets et collaborations, d’abord en Italie, ensuite en France, où elle est installée à Bordeaux depuis 2004, ayant volontairement raté sa carrière rêvée de nez à Versailles.De la cold wave de LDLF à l’éléctro sorcière de PSCH PSHIT (Feint Records), du rock psyché de Zero Branco (Catulle&Ramon Records) à l’électro cumbia de Las Felindras, elle plonge dans le répertoire italien avec le concert dessiné L’Avventura, avec le guitariste Sol Hess et la dessinatrice Laureline Mattiussi.

Elle continue son voyage en Italie avec son nouveau projet solo TARANTA LANERA, tarantelle électro où elle s’inspire et s’imprègne des musiques traditionnelles du Sud Italie pour récréer une transe électro en fusion avec les sonorités hypnotiques des tabla indien. Entre ses concerts en France, Belgique et Suisse, elle présente son projet le 17 mai au Festival MétaMusique de la fondation Martel à Cognac et le 17 juin au Festival Chahuts à Bordeaux. La sortie de son premier EP avec TARANTA LANERA est prévu en octobre 2019 chez Vlad Productions. Pour écouter: tarantata.bandcamp.com

Elle retient un vif et doux souvenir de sa collaboration comme actrice dans les spectacle de théâtre « Les Mauviettes » de la Compagnie des Limbes et « Suite numéro 2 » de l’Encyclopédie de la Parole.Actuellement elle est danseuse/performeuse dans le spectacle jeune public « Pollen et Plancton » de et avec Anne Careil et la compagnie Andrea Cavale.

Elle est artiste associée de la Compagnie WOLF où elle est musicienne dans le spectacle « Cabane Eno » de et avec la chorégraphe et danseuse Sophie Dalès, en création à Les Bazis (Toulouse) en avril 2019 et au CDCN La Manufacture à Bordeaux en juillet 2019. Une autre résidence de création est prévue en novembre 2019 pour la musique du spectacle « La personne qui te harr » de et avec le metteur en scène et acteur Philippe Rousseau, en co-production musicale avec le guitariste Matt Bohers. Depuis un an elle mène un projet secret qui s’appelle Cador avec sa muse Albane D’Argence qu’elle adore. Bientôt un concert dans une cabane perchée sur un vieil arbre ou dans un submarin caché dans le port d’Arcachon. Elle a commencé récemment une collaboration musicale avec Jean Emmanuel Belot pour un concert de chevaux au galop, et aussi avec l’artiste Gonzalo Borondo pour une impro avec l’ancien orgue desaccordé du Temple des Chartrons le 19 et 21 juin 2019.En novembre 2017 elle a crée sa première performance pour un spectateur, Catch Cupidon, au  Festival Déprogrammation à la Manufacture Atlantique à Bordeaux. Cabinet d’hypnose aux cabinets des grands festivals, consultation personnalisé, moment d’intimité et de rêve avec LE spectateur sur son présent, passé et futur, elle propose à nouveau son projet au Festival Chahuts à Bordeaux cette année.

Spectacle
TA LANGUE EST TON CHEVAL
Compagnie Caracol

Un conte polyglotte ? Oui, oui ! C’est que les contes sont d’infatigables voyageurs qui ne connaissent ni frontières ni barrières… Alors venez écouter un florilège d’histoires issues de différentes traditions, et dans différentes langues ! Du français à la langue des signes, avec des emprunts aux langues méditerranéennes, ces contes formeront une véritable Babel de poche à emporter avec vous ! Un spectacle qui puise aux sources de la poésie et de la littérature orale collectée ici et là. Francine Vidal manie l’humour et l’humain de main de maître pour raconter des histoires qui laissent bouche bée même les plus petits.

EN SAVOIR ++ :

Porté par la Compagnie Khady Sarr, Xawaré est une ballade dans le Sénégal populaire traditionnel et spirituel qui met en scène 9 artistes tous nés au Sénégal, et aujourd’hui installés dans la région Bordelaise. Le mot woloff « Xawaare » signifie en français « Dialogue » qui est à l’origine et à la fin de tout échange entre les différentes créatures de l’univers. Sur scène les artistes font voyager le public au travers d’un riche répertoire de chants et musiques qui ont bercé leur enfance. De la plus fine note du « Tama » au son envoutant des Sabars de Doudou Ndiaye Rose en passant par les lampes mélodieuses du Bongo et la puissance des percussions Djembé venus des contrées mandingues, Xawaare captive son public du début à la fin.

Spectacle
DE LA MORT QUI TUE
Adèle Zouane

Un spectacle pour parler à une communauté de vivants de la mort qui les relie tous.

Et si on parlait un petit peu de la mort … Et oui, il en va ainsi, nous allons tous disparaître de ce monde qui continuera – paraît-il, à tourner sans nous. Mais comment est-ce qu’on va bien pouvoir s’en sortir avec cette histoire ? On ne pourra pas justement.

Pendant une heure sans sortie de secours, Adèle Zouane nous interroge, nous soulève le cœur et, surtout, nous fait mourir de rire autour du plus macabre des thèmes : la mort. La comédienne défie la mort, danse avec elle, la chante, joue à la chercher — en attendant de la trouver… Avec elle, sans détour, nous prenons enfin le temps d’y penser et de nous faire à l’idée une bonne fois (pour toutes ?). Quoiqu’il en soit, vous ne pouvez pas vous tromper de chemin : c’est droit devant vous.